Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 196]

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MOUVEMENT DE L'AIR

DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

Si l'orifice est circulaire, et si son diamètre est eçprésenté par d, on a :

l'une de l'antre par des diaphragmes, on résoudrait la question, en établissant l'équation du

390

16

4.4

3.1416

0,7854.

çonduite est entièrement ouverte, les se détruisent, et la valeur de Q termes devient :

Ay Q --.;_- T-

V

mouvement de l'air, pour chaque partie de la con-

duite d'un diamètre uniforme,. ou pour chaque partie comprise entre deux diaphragmes. On aurait ainsi autant d'équations simultanées qu'il y aurait de parties de diamètres différents, ou de parties séparées par des diaphragmes. Ces équations permettraient d'éliminer les inconnues

auxiliaires, et d'arriver à une valeur algébrique approchée de la dépense Q, dans le cas où les pressions dans le réservoir, et toute l'étendue de la conduite, différeraient assez peu entre elles, pour que l'on pût négliger le carré, les puissances supérieures et les produits mutuels

2g(P0-19' T_H) gr

e

1,

..7 FL.

+ 8ËL D

La moyenne des expériences de M. d'Aubuisson

lui a donné pour se la valeur 0,0238 , d'où l'on conçlute_-----o,003o. M. Navier, dans son Mémoire

des quantités de la forme--P., expression dans laquelle q) désigne la pression en un point quelconque du système., et la pression de l'air extérieur sur l'orifice d'écoulement. Cela revient,

ainsi que nous l'avons vu, à assimiler l'air à un fluide incompressible, de densité égale à celle de l'air, qui traverse l'orifice d'écoulement. 3. Supposons actuellement que la température

sur l'écoulement des fluides élastiques, après avoir discuté les expériences de M. Girard, et

de l'air, dans le parcours d'une conduite d'un

celles de M. d'Aubuisson, fixe la valeur du même coeflicent à 0.00324.

une addition de chaleur, fournie par un foyer

Dans certains cas, on pourra négliger H au numérateur, et au dénominateur de la tract.'

tion, sous le signe V; mais cela n'est pas toujours permis. Si la conduite se composait de plusieurs parties

de diamètres inégaux ,_ ou 4e parties séparées

diamètre uniforme, s'élève progressivement par que la conduite traverse. C'est ce qui a lieu dans la plupart des souffleries au vent chaud, dont l'usage se répand beaucoup dans les usines à fer. Il

est donc utile de rechercher, quelle est, dans ce cas, la dépense d'air, pour une pression déterminée dans le réservoir, et un certain accroissement de température.

Une conduite contenue dans un plan ho-