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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,
ET AVENIR DES FORGES.
employés est de la plus grande importance dans la fusion des minerais, et que la consommation
si l'on veut arriver à obtenir une réduction notable sur la quantité de bois consommée annuel-
qu'on en lai (éval uée au poids), est en raison de la qualité qu'on leur a reconnue pour cet usage : il est tout simple que ces mêmes influences se fassent sentir avec les combustibles non carbonisés. Les avantages, que peuvent présenter les combustibles employés à leur état naturel , dans les usines, sont de diverses espèces, et bien souvent dépendent de la situation de celles-ci : les prix de ces combustibles ,les frais de lettes transports, etc., sont à considérer, lorsque d'ailleurs on a constaté de bons effets pour les uns ou les autres. Il y a donc deux sortes de considérations à exa-
lement, dans lés usines à fer du royaume, ou bien faire porter toute la consommation sur la fabrication de la fonte.
miner : la première et la plus importante, en général, est celle du résultat métallurgique; s'il n'est pas bon , il n'y a plus rien à faire ; s'il est satisfaisant, et selon le plus ou le moins d'avantage qu'on y verra, on peut faire' des dépenses pins ou moins fortes, pour se procurer le combustible qui a le mieux réussi, pour établir les appareils les plus convenables, etc., etc. Nous n'avons, en ce moment, à 'nous occuper que des considérations métallurgiques qui dominent toutes les autres, en faisant remarquer toutefois qu'on ne peut espérer de 'voir employer les procédés reconnus comme ne donnant lieu qu'à
une consommation minimum de bois ou de
bouille ( ce qui est le but important pour le public), que quand l'intérêt particulier sera 'satisfait, c'est-à-dire quand il y aura un bénéfice réel, une diminution sensible dans le prix de revient de la tonne de fonte ou de fer fabriqués; il faut donc trouver et propager les moyens d'obtenir ce résultat dans le plus grand nombre des localités,
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De l'emploi du combustible végétal, dans divers états.
La rareté toujours croissante du bois a fait son- nu combustible ger ,depuis longtemps à le remplacer par le com- végétal. bustible minéral ; et, en ce qui concerne la fabrication du fer, si on y a réussi complétement par les procédés dus aux Anglais , ce n'est point ce-
pendant sans qu'il en soit résulté des inconvénients relativement à la qualité de ce métal mais on parvient , à l'aide d'une substitution partielle et convenablement entendue , c'est- àdire en employant fun des combustibles à de certaines opérations , et l'autre à d'autres, à obtenir un produit d'une qualité comparable à celle des
fers ordinaires, fabriqués entièrement avec du charbon de bois; cela est, ou peut être fort avantageux dans certains pays (et c'est le cas où se trouvent les usines du royaume), où il faut soutenir une concurrence permanente avec les fers de cette dernière sorte. Il y a donc lièn d'examiner les diverses parties de la fabrication , sous le rapport de l'espèce de combustible qui peut y être employée avec le moins d'inconvénient, et le plus d'économie. Nous nous occuperons de ce dernier objet avec
d'autant plus de soin qu'on n'en est plus aux essais, et que l'on pratique maintenant un procédé mixte ( sous le rapport des combustibles végétal et minéral ) qui est fort avantageux, et