Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 3]

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EXPÉRIENCES 4 refait les calculs auxquels donnaient lieu ses premières expériences, et, dans un mémoire présenté à l'Académie des sciences (i), il a joint aux résul-

tats de ses expériences sur six nouvelles roues hydrauliques, les résultats modifiés que lui ont fournis les trois premières.

Cet extrait est destiné à donner une idée de

cet important travail; nous y suivrons fidèlement la division adoptée par l'auteur. FREIN A ANNEAU MOBILE.

Ce frein, dont les dispositions principales sont empruntées à M. Egen , ingénieur allemand, est

représenté ( Pl. I, fig. I et 2 Il se compose d'un collier annulaire A en fonte, formé de deux parties qui s'assemblent en b,b par des oreilles avec boulons et écrous. Le diamètre intérieur de

ce Collier est de o"',8o ; sa largeur, parallèlement à l'axe, est de om,i 6; il doit avoir orn,o3 au moins d'épaisseur. De chaque côté, il est renforcé par un rebord aa de om,o3 de saillie, destiné à contenir les pièces frottantes. Ce collier se monte sur Varbre tournant au moyen de six grandes vis à tête carrée c,c, disposées symétriquement, en dehors

des rebords aa, dans des oreilles d,d qui leur

servent d'écrous. En les manoeuvrant convenablement, on parvient à centrer le collier et à obtenir ainsi une surface exactement concentrique à l'ar-

bre tournant. (1) Expériences sur les roues hydrauliques à aubes planes et sur les roues hydrauliques à augets. Chez CarilianGoeury et chez Mathias, à Paris ; chez madame Thiel , à Metz.

SUR LES ROUES HYDRAULIQUES.

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Pour établir cet appareil sur des arbres en

fonte ou en fer, on doit y monter préalablement

un manchon en bois d'une dimension convenable. Afin d'empêcher les vis de se fausser ou de sillonner la surface de l'arbre tournant, il faut, après avoir centré le collier, caler fortement ce dernier sur l'arbre, à l'aide de coins frappés peu à peu et tour à tour. Trois ou quatre paires de coins convenablement serrés suffisent pour obtenir toute la solidité désirable. Le collier ainsi monté est entouré d'une bande

de frottement à articulations, composée de huit plaques de tôle, de om,005 d'épaisseur sur om, o

de largeur, réunies à charnière par des bou-

lons de om,005 à orn,006 de diamètre, et cintrées suivant un rayon de courbure un peu plus grand que celui du collier, afin que les angles des articulations puissent recevoir la graisse et les corps

étrangers qui s'introduisent entre les surfaces

frottantes. La chaîne articulée se termine par deux

demi-mailles renforcées à leur extrémité et for-.. niant les femelles d'une charnière propre à recevoir les têtes plates et percées de deux gros boulons e,e, de om,6o de longueur et de orn,003 de diamètre,

auxquelles elles sont réunies par de petits boulons de om,ot5 de diamètre. Les boulons e, e traversent une pièce dé sapin qui a de on', 5 à orn, 20 d'équarrissage , selon la

force du moteur, et qui forme le bras de levier du frein. La face inférieure de cette pièce reçoit, par embrèvement, un coussinet en bois dur B, qui repose sur le collier par une partie cylindrique de même rayon que la surface extérieure de celui-ci. Un ou plusieurs trous percés à travers le levier et le coussinet permettent de verser de

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