Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 171]

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ÉCOULEXENT .DE L'EAU., ETC.

mité du relèvement ; car ce relèvement, n'étant qu'un effet de la vitesse avec laquelle le fluide vient frapper les . ailes, représente en partie la

hauteur due à cette vitesse, et, en le comprenant dans -H , la formule à un seul terme, 1,77 /FIVH , se trouvera renfermer implicitement l'effet de la vitesse dit courant au reste, une telle méthode ne peut être qu'approximative; elle n'est pas fondée en théorie.

La forme de l'inflexion de la surface fluide,

donnée par les profils en travers de M. Castel, est la même que celle qui avait déjà été signalée par

MM. Bidone, Poncelet et Lesbros ; ainsi je ne m'y arrêterai pas. Qu'il me suffise de dire que la ligne d'inflexion, l'intersection de la surface infléchie et du plan de coupe, a été le plus souvent une courbe concave dont la flèche correspondait au milieu du déversoir ; toutefois elle présentait assez fréquemment, un relèvement vers ce milieu ; quelquefois même on a eu deux relèvements , un à chaque côté du milieu ; la ligne était alors comme ondulée. Le sommet de ces ondes est mobile ; et par conséquent il est très-difficile de prendre exactement et directement au-dessus du milieu du seuil la quotité de

telle est la raison qui rend difficilement applicables à la pratique les formules dans

lesquelles entre cette quotité. Dans chacune des expériences de M. Castel, la détermination de la charge a été faite à l'aide d'un profil en long , et l'on a eu ainsi quelques centaines de tels profils. On en a fait connaître les -résultats à l'occasion des expériences de 1835 ; celles de 1836 les ont confirmés sans modification.

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NOTICE

Sur le elunt age des machines à vapeur; Par M. CORDIER, Inspecteur général des mines.

A quelques exceptions près, on chauffe partout les machines à vapeur avec du charbon de terre. Ce combustible est employé tel que le commerce peut le livrer, c'est-à-dire en morceaux de grosseur moyenne mêlés de petits fragments. On le projette à la pelle sous les chaudières, par charges intermittentes qui, terme moyen, se succèdent de dix en dix minutes. Ce mode a de nombreux inconvénients, dont voici lesprincipaux : refroidissements fréquents du fourneau; inégalité des .

coups de feu et de la production de la vapeur ; dégagement après chaque charge d'une immense

quantité de fumée, incommode et souvent préjudiciable à tout le voisinage; perte des matières combustibles ainsi dégagées; nécessité d'un tisage répété et d'une surveillance continuelle de la part d'un ouvrier chèrement payé ; enfin altération rapide des chaudières et des tubes bouilleurs, tant par foxidation que par les variations brusques de dilatation que le métal éprouve lorsque l'air froid s'engouffre dans le fourneau pendant les charges et pendant le tisage. L'idée de remédier à ces inconvénients n'est pas nouvelle. Il y a longtemps qu'en Angleterre on a proposé d'employer des distributeurs mécani-

ques pour introduire la houille dans les fourTome XI, 1837. 23