Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 113]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

224

EXTRAITS.

CIIIM/E.

Le gypse da '§ n+É ne perd rien ou peu de

chose à ioo° C., mais il s'en dégage de l'eau à une chaleur très-peu élevée. Il faut une température de 132° au moins pour l'amener à l'état anhydre. L'existence de la glaubérite indique que le sulfate de chaux hydraté doit contenir i at. d'eau essentielle. En calcinant le plâtre de Paris pour son application clans les arts, on lui laisse ou de son eau,

ce qui le fait prendre plus fortement. Si on le

chauffe au-dessus de 132°, il prend la qualité de l'anhydrite naturelle, et ne peut plus absorber d'eau. Mais j'ai trouvé que, si l'on dépasse peu ce degré de chaleur, il conserve la propriété de reprendre son eau , quoiqu'il ait été amené à l'état complétement anhydre.

2.25

gage aucun gaz. Le chlorure de potassium et i'hydrochlorate d'ammoniaque jouissent de la même propriété.

L'eau et même l'humidité atmosphérique détruisent rapidement ces composés, en en dégageant de l'acide hydrochlorique. Les chlorures de barium , de cuivre, et divers autres chlorures, sont privés de la capacité d'absorber les vapeurs d'acide sulfurique anhydre.

Mais quelques sels anhydres, tels que le nitrate et le sulfate de potasse, peuvent s'y combiner.

43. Mémoire sur les composés décolorants du CHLORE; par M. Martens, professeur de chimie à l'université de Louvain. (Arm. de Chiai., t. 61,

P. 293.)

42. Action deçl'acide sulfurique anhydre sur certains cuLortunEs ; par M. H. Rose. ( Ann. de CIL, t. 63, p. 80. )

Au mois de janvier i834, j'ai adressé à l'a-

On sait, par les recherches de M. L. Gmelin , que quand on fait arriver de l'acide sulfurique anhydre en vapeur sur du sel marin fortement échauffé, il se forme du sulfate de soude avec dégagement de chlore et d'acide sulfureux. Mais le résultat est tout différent lorsque l'on fait arriver de la vapeur d'acide sulfurique anhydre sur du sel réduit en poudre fine , en

cadémie royale des sciences et belles lettres de Bruxelles un mémoire sur les chlorures d'oxides solubles, dans lequel , après avoir discuté la valeur relative des divers procédés recommandés pour la préparation du chlorate de potasse, j'avais cherché à prouver que les chlorures d'oxides décolorants devaient être considérés comme de simples composés d'oxibases et de chlore, et non pas comme des mélanges de chlorures et d'hypochlorites, ainsi que M. Berzelius l'avait supposé. Quelque temps après, les travaux

peur est avidement absorbée, et il se forme un composé solide et transparent, sans qu'il se dé-

grande importance à cette dernière hypothèse, et semblèrent détruire tous les arguments qu'on lui avait opposés i mais, en répétant les expé-

ayant soin de maintenir la température très-basse au moyen d'un mélange réfrigérant; alors la va-

de M. Balard de Montpellier donnèrent une

.