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-EXPLOITATION DE LA MINE 438 deux 'ouvriers à la fois pour épuiser l'étage CC1C".
D'ANTHRACITE DE LA RIVOIRE.
439 permettre aux menus charbons restés dans le dépilage de l'étage de CGC" de s'agglomérer. Cette agglomération des menus a toujours lieu au bout
Le dépilage suivant le mur est indépendant des autres. Lorsque l'ouvrier qui fait ce dépilage sera
parvenu au point F"F" ( fig. 3), il continuera
de deux ou trois ans; elle leur fait acquérir une grande solidité, qui facilite beaucoup le dépilage de l'étage inférieur, comme on peut le concevoir. 3° Il est essentiel, en commençant à attaquer une couche, de. n'y pratiquer que fort peu de galeries, et de s'attacher à arriver rapidement à la jonction du mur et du toit, d'abord dans l'étage
à dépiler dans la galerie 0/1)0"Iv , qui fait suite. Alors quatre ouvriers pourront être occupés à enlever simultanément le large pilier H"L'F"F. Lorsqu'un de ces ouvriers aura assez rétrogradé , pour pouvoir attaquer dans la galerie
le pilier d'un mètre carré désigné par le n° I;
le second ouvrier pourra aussi être à même d'attaquer le pilier d'un mètre carré désigné par le no 2. Le troisième et le quatrième ouvrier enlève-
le plus élevé, et ensuite daim les étages immédia-
tement inférieurs, afin de commencer à dépiler le plus tôt possible. Toutes les galeries faites dans
ront également deux autres piliers d'un mètre
un autre but sont d'un entretien dispendieux
carré, qui se trouveraient placés dans l'alignement
pendant tout le temps de leur durée, à cause des étais que l'on emploie pour soutenir les parties -tendres'-cle la couche. C'est surtout en dépilant qu'on est obligé de placer une quantité considérable de ces étais ; mais là c'est indispensable. On conçoit qu'au fur et à mesure qu'on amincit les massifs qui séparent de l'étage dépilé, les bancs d'anthracite se détacheraient s'ils n'étaient pas étayés, et cela malgré .qu'on ait le soin de leur
diagonal des n° i et 2, si la fig. 3 représentait une plus grande partie du pilier H"L'F"F , préparée pour être immédiatement épuisée. Ces quatre ouvriers seront toujours échelonnés', comme les cases dela même couleur, sur un échiquier, ainsi qu'on peut se le figurer, et ne s'apporteront mutuellement aucune gêne. D'autres ouvriers seront en outre occupés, soit à pratiquer des traverses pour préparer les dépilages, soit à faire communiquer d'autres traverses entre elles, en prolon-
conserver une plus grande épaisseur dans les
.parties éloignées de la percée faite dans le dépilage supérieur. Tous ceux des étais qui ne sont pas brisés par le poids des charbons qu'ils soutiennent, et cela comprend environ les trois quarts d'entre eux, sont aisément retirés par l'ouvrier au fur et à mesure qu'il s'exhausse.
geant les galeries suivant le mur. En agissant ainsi, on place actuellement dans un seul étage de la Rivoire , sur une étendue de 5oo mètres de longueur, un assez grand nombre d'ouvriers. La figure i ne représente qu'une faible partie de ces travaux. On peut également, lorsque le dépilage de l'étage CGC" (fig. i)sera assez éloigné du point C", commencer à dépiler au point B" dans l'étage BB/B"; mais cette mesure ne doit être prise qu'au
40 Dans la préparation de chaque étage, on com-
mence toujours la reconnaissance de la couche par une galerie de direction suivant le toit; celle-ci 1.-net ce toit complétement à découvert sur une de ses parois, et devient plus tard galerie principale
bout d'un certain laps de temps, de manière à
LÀ