Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
278 CHIMIE. Lavoisier avait trouvé pour le fer 0,001235 , et Smeaton o,001258.
7. Recherches sur la ductilité et la malléabilité de QUELQUES MÉTAUX, et
sur les variations
que leur ductilité éprouve dans un grand
nombre de circonstances; par M. Baudrimont. ( Ann. de Ch., t. LX, p. 78.) Un fil métallique est généralement très-irrégulier dans toute son étendue, lorsqu'il sort de la filière; son diamètre s'accroît spontanément et lentement, et au bout' d'un mois il est sensiblement plus grand qu'il n'était quelques heures après l'étirage. Le diamètre des fils augmente et devient uniforme par le recuit, tandis que la densité des fils diminue dans les mêmes circonstances. Lorsqu'on les étire les fils métalliques subissent un allongement aux dépens de leur diamètre, et quelquefois par l'augmentation de la distance qui sépare les molécules qui les constituent.La densité des métaux tirés en fils de moins de ; millimètre de diamètre, surpasse celle de toutes les autres préparations des mêmes métaux. Le laminoir écrouit plus les Métaux que ne le fait la filière, soit que le laminage des fils ait été opéré avant ou après le recuit, et les fils de plus de millimètre de diamètre sont moins denses que les feuilles qui sont préparées avec ces fils, soit avant soit après le recuit. La ténacité des fils diminue considérablement par le recuit, ce qui prouve que le rapprochement des molécules qui constituent les corps en aug-
EXTRAITS.
279
mente considérablement la cohésion. Si l'on est obligé de faire subir le recuit aux fils pour les étirer de nouveau, ce n'est point parce que leur ténacité augmente , mais parce que, replaçant les molécules dans leur position normale, eile leur permet un nouveau déplacement. Pour une même surface de fracture, les fils écrouis très-fins ont une ténacité plus grande que celle des gros fils, parce
que ceux-ci ne sont écrouis que vers leur périphérie. La ténacité du cuivre est beaucoup plus faible que celle du laiton, qui, sous ce rapport, se rapproche du fer.
8. Recherches sur les VARIATIONS que les sels dissous en diverses propo riions p ro duis en t dans le POINT d'ÉBULLITION DE L'EAU; par
M. Legrand.
(Ann. de Ch., t. 59, P. 423.) Le tableau ci-dessous indique le retard d'ébullition qu'éprouvent des dissolutions saturées de divers sels, en prenant pour point de départ le degré d'ébullition de l'eau pure :