Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 126]

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344 EXPÉRIENCES SUR L'ÉCOULEMENT DE L'EAU, ETC.

des savants la courbure ou l'inflexion qu'éprouve la surface fluide dans un canal en approchant d'un déversoir.

Sans entrer dans aucun détail sur cet objet, notamment en ce qui se réfère à la nature de la courbe, je me bornerai à résumer, de la manière suivante, les résultats des faits notés aux colonnes 3 et 4 du tableau donné à la page 2.33. , de celle. t° La longueur sensible de qui excède un ou deux dixièmes de millimètres

n'a varié que de o,15 à , elle n'a jamais dépassé et même atteint 0'n,49 Naturellement elle a été d'autant plus grande que la charge et la, largeur du déversoir étaient plus considérables,

2° La quantité absolue de l'inflexion a été

d'environ 5 millimètres pour la charge de o'", o3, quelle qu'ait été la largeur du déversoir. Ensuite elle a augmenté avec la charge, et d'autant plus, que le déversoir était plus large. 30, L'inflexion comparativement à la charge ou

h

-H '

diminue au contraire lorsque la charge

augmente. Elle croit avec la largeur du déversoir jusqu'à une certaine limite (du tiers à la moitié du canal ) , au-delà elle n'éprouve que de. petites variations; elles ont été de 0,15 à o,17 seulement dans les déversoirs de o",68, orn,6o , o.59, et même

4o, C'est vraisemblablement ce peu de

variation ondans les larges déversoirs qui a porté quelques auteurs à avancer que le rapport entre la dépression et la charge était çonstant Dubuat l'estimait de 1 à 2; RObiS011 de 2 à 7; ce qui serait

encore presque double de celui de 153 à i000, ou de 2 à 13 , observé par M. Castel dans ses plus larges déversoirs.

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NOTICE GÉOLOGIQUE Sur quelques points du département des

Landes, suivie d'observations sur les dune $' de Gascogne. Par M. LEFEBVRE , ingénieur des mines.

Le département des Landes est divisé par la rivière de l'Adour, en deux parties aussi distinctes par les moeurs de leurs habitants que par la configuration et par la nature de leur sol. Sa superficie est de 903.623 hectares ou environ, dont un cinquième est situé sur la rive gauche de cette rivière, et est connu sous le nom de Chalosse , et

dont les quatre cinquièmes restants sont situés sur la rive droite, et portent le nom de Landes. La première partie- est la contrée des céréales et des vignes, et la seconde partie, celle des troupeaux et des arbres verts.

Le Chalosse n'offre de toutes parts que de

longues suites de vallons et de coteaux charmants, dont le plus élevé est celui sur lequel est blini le

village de Thil, d'où on découvre un panorama délicieux, Par sa constitution géologique, cette contrée appartient à la formation de la craie, dont les couches inclinées commencent la longue

bande de ce terrain qui s'appuie sur le versant septentrional des Pyrénées. Ce n'est que sur quelques points,d'ail leurs peu éloignés de l'Adour,

qu'on observe la formation du calcaire grossier