Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 7]

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ALTÉRATION DE LA FONTE DE FER

QUI A seppR:NÉ DANS LA MER.

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-»'Ont donné lieu i iMphénomène de cémentation

autres, un fer à cheval dont il ne reste, dans 011,4 sieurs points, qu'une à deux lignes d'épaisseur de matière métallique, et celle-ci a conservé sa dureté, son poids et sa malléabilité. Le carbone de la fonte jouerait-il dans les cas précités un rôle important? ou bien doit-on attribuer la différence des effets produits sur le fer à l'état métallique, à la submersion constante où la première S'est trouvée, et à l'épaisseur de la co-

en quantité insuffisante pour dissoudre tout le -» fer, et ayant décanté les liqueurs au bout de

l'autre ? J'avais à peu près terminé ces remarques', lorsque j'ai eu occasion de lire l'important travail de M. Berthier, intitulé : Recherches du carbone et du Silicium dans différentes variétés de fontes et d'aciers; Ami. des mines, 3e série, 1833,.t.

reconnu qu'ils avaient, au contraire été très-fortement attaqués. Ils conservaient bien quelque consistance, mais ils se cassaient entre les doigts

lonne d'eau plus grande dans un cas que dans

p. 209. La lecture de ce mémoire, si je l'eusse eût peut-être rendu faite avant mon celle-ci moins imparfaite. analyse' Je m'en suis tenu à y apprendre que chacun devait se mêler de son métier, et qu'il fallait laisser de pareilles recherches aux chimistes de profession.

Cependant je trouve, à la fin de ce travail, la description d'un fait de cémentation qui me parait avoir beaucoup de rapports avec ce qui s'est passé dans l'altération des boulets par l'eau de met; .et l'espèce d'étonnement que manifeste M. Berthier,

en rendant compte, de son observation, m'a fait supposer que le phénomène de l'altération de la fonte, par un long séjour dans l'eau de mer, ne lui était pas connu. Je transcris ce passage : il s'agit de l'analyse de l'acier fonda anglais , dit acier Hausman , au moyen du brôme et de l'iode. Ces analyses, dit M. Berthier, loc. cit., p. 229,

y. .intéressant. Ayant mis à digérer de l'acier fondu, ' w. cassé en morceaux de 2 à 3 centimètres de loxgueur .; dans de l'eau mêlée de hrôme ou diode,

quelques jours; au moment où le brôme et

-»- l'iode se trouvaient à peu près saturés, les mor-

ceaux d'acier que l'on a retrouvés au fond du Vase avaient conservé leur forme et leur apparence primitives, et il semblait qu'ils n'eussent éprouvé aucune altération ; mais on a bientôt

» comme dés Morceaux de charbon. Ils étaient compactes, à cassure grenue , fine et serrée comme celle de l'acier, et d'un gris noir un peu métalloïde : ils tachaient le papier en gris comme la plombagine; on aurait pu les employer comme crayons; en grattant ces morceaux avec un canif, il est resté une partie solide en forme d'aiguille, et qui en occupait l'axe ; c'était de l'acier intact. La portion attaquée, traitée de nouveau par le brôme ou par l'iode ; S'est convertie en carbone

pur, et il s'est dissout du fer; c'était donc du carbure de fer. Or l'analyse a fait voir que ce carbure se compose exactement d'un atome de chacun de ces éléments, ou de Fer

Carbone..

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