Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 354]

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auraient eu lieu depuis la mise en activité. Je rappellerai à cet égard que toute chaudière, à haute ou à basse pression , employée sur des bateaux, excepté celles qui sont à faces planes , doit être éprouvée ; qu'il en est de même des cylindres, enveloppes de cylindres, tubes bouilleurs; et que ces épreuves doivent être renouvelées toutes les fois que l'état des appareils donne lieu de Penser qu'elles sont nécessaires. Seulement , quant aux cylindres et enveloppes, il suffit qu'ils aient étééprouvés une première fois,

parce qu'ils ne sont pas exposés à se détériorer comme les chaudières.

Il est important qu'aucun des détails demandés par

la circulaire du 31 octobre ne soit omis. C'est par-là uniquement que l'on peut juger de la régularité du service et l'exactitude de ces détails , pour chaque département peut seule aussi mettre à même d'arriver à des comparaisons et à des résultats généraux qui fassent connaî tre_ dans son ensemble la situation de la navigation à la vapeur en France.

Il m'a paru qu'il serait bon de réunir aux renseigne-

mens demandés des indications sur la consommation en combustible de chaque machine , par heure de marche. Une colonne a été ajoutée à cet effet sur les tableaux imprimés que je vous transmets. je vous serai obligé, monsieur

le préfet , de me les renvoyer lorsqu'ils auront été remplis, et d'y joindre toutes les observations que vous auriez à me communiquer ; j'y donnerai une grande atten-

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cincuLmlits.

CIRCULAIRES.

Paris , le 27 février 1835.

Monsieur le préfet, les états que j'ai demandés par ma Travail circulaire du 2 septembre i833, relative aux accidens ,annueleis"r acc'?"en arrivés dans les mines , de 1822 à 1832 inclusivement rivent générai , qui da1:1.;s

ont offert des notions utiles, et montré en

le nombre de ces événemens malheureux a successivement les mines.

diminué. Ce résultat, qu'il était important de constater, témoigne des progrès des bonnes méthodes; il est permis de l'attribuer aussi au zèle éclairé , au dévoisiment que

MM. les ingénieurs ne cessent .de porter dans tout ce qui intéresse l'exploitation des mines. Il importe de continuer à recueillir des documens sur ce sujet qui doit fixer toute notre sollicitude. Mon intention est qu'il me soit adressé , dans les premiers jours

de chaque année, un état des accidens arrivés pendant l'année précédente. Il devra être dressé dans la forme de celui qui est indiqué par ma circulaire du 2 septembre 1833. Les mines de diverses natures devront être distinguées sur cet état , et les accidens arrivés dans chacune d'elles se trouveront rapprochés des circonstances qui en

auront plus ou moins marqué le retour. On pourra, de ,leette manière , établir de nouveaux rapports et tirer des conséquences qui ne sont pas également appréciables,

lorsque tous les faits sont mentionnés, en faisant abstraction de la nature des exploitations.

Il conviendra aussi d'étendre le travail dont il s'agit .aux carrières souterraines , aux carrières à ciel ouvert

tion.

aux ardoisières, etc.

et d'adresser les ampliations ci-jointes à MM, les membres de la commission de surveillance de votre département. Ces commissions , par les soins qu'elles donnent à l'inspection qui leur est confie, rendent à la société un im-

M. l'ingénieur en chef des mines de votre département un état distinct pour chacune des années 1833 et 1834 rédigé conformément aux instructions qui précèdent. Je vous serai fort obligé de me le transmettre, dans le plus

Je vous prie de m'accuser réception de la présente,

portant service. Je leur demande la continuation d'un zèle et d'un dévonment si utiles. Recevez , monsieur le préfet , l'assurance .de ma considération la plus distinguée.

Le conseiller d'état directeur général des ponts-et-chaussées et des mines,

Je vous prie, monsieur le préfet, de demander à

court délai possible , avec vos observations. Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire, dont j'adresse une ampliation à MM. les ingénieurs des mines.

Recevez, monsieur le préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le conseiller d'état, directeur général des ponts-et-chaussées et des mines,

Signé LEG RAND.

Signé LEGRAND.

Tome VII, 1835.

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