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DU MIDI DE LA FRANCE.
TERRAINS TERTIAIRES
ces empreintes établissent un rapprochement important entre ces deux localités et confirment la contemporanéité que j'ai déduite de la super-
position entre les différentes roches du terrain tertiaire moyen. 3. L'assise gypseuse est placée au-dessus de ces marnes; elle se compose d'une série de couches de
marnes et de gypse qui alternent ensemble un grand nombre de fois, et sur une épaisseur de
12 mètres environ ; les veines gypseuses ont environ 2 à 3 pouces de puissance, et sont séparées par des couches d'argile de 4 à 5. Le gypse est à l'état de petits cristaux disséminés dans la pâte argileuse. Les couches argileuses sont plus puissantes à la partie inférieure de cette assise; elles sont généralement schisteuses, et contiennent quelques veinules, et filets de gypse à l'état fibreux. Celles de la partie supérieure contiennent, dans quelques carrières, des cristaux de gypse groupés d'une manière tout-à-fait analogue à la couche
connue dans le bassin de Paris sous le nom de -:pieds d'alouette. On trouve dans les carrières de Sijean des couches de marnes schisteuses sur ,lesquelles il existe une multitude d'empreintes de petits poissons, qui appartiennent, d'après l'examen de M. Agassiz., à une espèce fluviatile. 4. Les couches gypseuses sont surmontées d'une série de couches de calcaire d'eau douce assez solide, quoique sa cassure soit plus ou moins
terrefise. On ne voit pas cette superposition dans les carrières de Sijean même, mais elle existe d'une manière très prononcée entre Sijean et Narbonne, du côté de l'étang de Bayes. Ces calcaires contiennent une assez grande quantité de lymnées. Une petite couche schisteuse est remarquable par la pré-
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Sence des potamides; j'ai retrouvé ces couches à plusieurs endroits, notamment à un quart d'heure de Sijean , sur le chemin qui conduit à Durban (1). Il existe fréquemment du silex pyromaque dans les couches supérieures, il forme des rognons qui sont disposés dans le sens de la stratification. L'assise gypseuse contient du soufre à MalVéS1_, Situé à 6 kilom. environ au nord-est de Soufre dans Narbonne; il a été reconnu par le percement d'un d'oeacuL douce. puits fait pour les besoins du domaine ; les eaux qui furent découvertes par ce puits étant noires et très bitumineuses, on prolongea le puits jusqu'à 25 ou 3o pieds pour en chercher de meilleures. Ce percement apprit alors que les eaux devaient leur odeur à des rognons ou amas de soufre disséminés au milieu de l'argile schisteuse ; je vais donner la succession des couches traversées par ce puits; elle fournira un nouvel exemple de la disposition du gypse dans le terrain. Les couches sont inclinées clans le puits d'environ no° ; elles se dirigent du sud-ouest au nord-est, et plongent vers le nord. I. La couche inférieure est une argile schisteuse dure, dans laquelle on a trouvé quelques rognons de soufre et un peu de lignite. Calcaire marneux, avec petits filets de gypse fibreux qui courent dans différens sens. Argile schisteuse analogue au n°. i., à rognons peu abondans de soufre. Couche de gypse de 3 pouces de puissance ; (1) M. Marcel de Serres a indiqué la présence d'insectes
-dans les marnes qui accompagnent la pierre à plâtre de
Narbonne.