Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 328]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

636

EXPLOITATION DES MINES

637

traduit dans le T. II desAnnales des Mines, HP.

ne peut pas conserver de doute à ce sujet. Quant

depuis ce temps une légère augmentation dans l'effet utile, augmentation qui provient sans aucun doute des machines nouvellement établies, et qui ont porté le nombre de celles inscrites dans

les tableaux mensuels à 61 au lieu de 52. Le produit des machines anciennement établies

des pistons des pompes, et non par un jaugeage direct. Ainsi, il est d'autant plus supérieur à la réalité, que les pompes sont moins bien entretenues. Nous ferons observer que le mauvais état des pompes, tout en diminuant l'effet utile, n'a presque aucune influence sur le travail de la machine à vapeur.. En effet, les pompes de mines sont presque toujours des pompes foulantes, à piston plein, à l'exception de celle placée au fond

soit de dérangemens dans les colonnes de pompes

du puits qui est élévatoire, à piston creux , et dont la hauteur est très petite. L'eau est foulée

série, on verra qu'en 1830 le produit moyeu de 55 machines d'épuisement fut de 43,3 millions de livres avoir du pois à un pied de hauteur par bushel de houille. Il y aurait donc eu

a plutôt diminué qu'augmenté, ce qui provient, soit de dégradations dans la machine elle-même,

et les charpentes qui les supportent, dérangemens qui auront pu augmenter les frottemens. Au reste, cette diminution n'est pas aussi considérable qu'on pourrait le croire. La machine de Wheal-Towan, dite Wilson's Engine, qui a donné en 1828 , 1829 et 183° un produit supérieur à toutes les autres, et qui s'est élevé à 75,79

et jusqu'à 8o millions de livres avoir du poids élevés à un pied de hauteur, n'a donné, il est vrai, en juin 1833, qu'un produit de 63,8 millions. Mais il paraît que cela tient à des causes purement accidentelles; carie trouve dans le relevé, pour le mois de mars 1833 , que le produit de la même machine est de 78,3 millions encore supé-

rieur à son produit moyen pour 183o. Discussion des relevés mensuels.

DU CORNWALL ET DU DEVON.

Les nombres inscrits dans les relevés mensuels

sont exacts, en tout ce qui concerne les dimensions des machines et des pompes, le nombre de coups de piston et la quantité de houille consommée. Celui qui a vu les lieux, ou même qui

a lu la notice de M. John Taylor, déjà citée,

au poids de l'eau élevée, il est déterminé par le calcul du volume engendré par l'excursion

dans les tuyaux montans par le poids de la maîtresse tige , et le travail de la machine consiste presque entièrement à élever ce poids, attendu que les tuyaux aspirateurs des diverses colonnes ont une hauteur très faible comparativement à celle des tuyaux ascensionnels. Or, le poids de la maîtresse tige a été réglé. dans l'origine, lorsque les pompes étaient en bon état , et demeure le même lorsqu'elles viennent à se détériorer. S'il survient des pertes d'eau considérables, cette maîtresse tige descendra avec plus de vitesse; niais comme il y a toujours un temps de repos, lorsqu'elle arrive au bas de sa course et que la

machine n'a point de volant, l'excès de force vive qu'elle conservera à la fin de sa course, sera

totalement détruit par les chocs qui auront lieu à cette époque , et ne contribuera en rien à diminuer le travail nécessaire pour la relever de nouveau. Il résulte évidemment des considérations qui précèdent Que s'il y a des fuites d'eau dans les pompes,