Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 148]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

ESSAIS DE SONDAGE 294 un trou de 4 pouces de diamètre, jusqu'à la couche exploitée. Malgré cela, l'abondance des eaux était telle, qu'il était presque impossible de con tiMiel' le creusement du puits sans nuire à la santé

des ouvriers. j'entrepris alors de remplacer le puits par un trou de sonde de 18 pouces de dia-

mètre , et, celte opération a réussi complétement; le résultat a de beaucoup dépassé mes prévisions les plus élevées. » Le compte rendu détaillé de ce sondage sera inséré dans un desprochains numéros de l'A rehio,

vraisemblablement dans le 7'. volume , et nous nous empresserons de le faire connaître aux lecteurs des Annales. Le puits d'airage dont parle M. Sello , dans sa lettre dU 21 janvier , est sans cloute le même qui a été l'objet du travail fait au commencement de 1833 , décrit dans le mémoire ci-dessus. II est évident que les eaux s'écoulant avec les boues et les débris de roche, par le petit trou de soude qui avait précédé celui d'un grand diamètre, l'opération a dû marcher très-vite, attendu

que le trou n'a jamais eu besoin d'être curé.

Cette circonstance eût été également favorable au sondage à _tiges, dont le principal inconvénient, ainsi que l'observe M. Selo, est dans les pertes de temps que nécessitent l'assemblage et le désassemblage des tiges, chaque fois qu'il .faut extraire la sonde ou la redescendre. Si le trou de 18 pouces n'eth pas été précédé d'un autre, qui donnait écoulement à l'eau et aux boues l'opération du forage aurait certainement été plus longue et plus chère: mais nous ne croyons pas qu'elle eût présenté des difficultés d'un autre ordfe que le l'orage sur un diamètre ordinaire.

PAR LE PROCÉDÉ CHINOIS.

295

Bien qu'on ne puisse pas comparer entre eux, d'une manière absolue, deux sondages exécutés dans le même terrain, et à plus forte raison, dans des terrains éloignés l'un de l'autre qui peuvent différer beaucoup, malgré l'identité de formation géologique, nous croyons qu'il pourra être intéressant de mettre en regard des résultats obtenus par M. Sello , ceux obtenus à l'aide de la sonde ordinaire clans d'autres terrains houillers que ceux de Saarbrück. Nous devons les documens ci-dessous à l'obligeance de M. Fantet, qui publiera sans doute la suite de son mémoire sur le sondage donde tome III des Annales des Mines, Ille. série, contient les 2 premières parties, p. 179 et 375. 3-.20 d'un poudingue contenant beaucoup de quartz et de fragmens de roches primitives, ont été percés, en 70 heures de travail, à la profondeur de 15 mètres. (Terrain houiller des environs d'Autun ( Saône-et-Loire ). 3'.20 de grèsbouiller très-dur ont été forés, en 37 heures, à la même profondeur .de 5 mètres, ( Même localité. )

3m.2o de schiste noir ont été forés, en

18 heures, à la même profondeur de 15 mètres, ( Même localité. ) Ces exemples sont choisis sur les journaux de sondage de M. Fantet , comme ceux dans lesquels l'effet obtenu a été un minimum. La journée de travail étant de io heures, on trouve que l'avancement, à une profondeur de 15 mètres, a été, par journée de travail, comme il suit : Exemple n'.

Id. Id.

n.. 2 n'. 3

om.457

o"..865 ow.77 8