Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 158]

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NOUVELLES EXPÉRIENCES

surfaces ont été quelque temps en contact sans enduit. Les fibres des bois sont parallèles au sens du mouvenzent.

Rapport du frottement à la pression,

SUR LE FROTTEMENT.

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Frottement du sorbier sur le chêne sans enduit, lorsque les surfaces ont été quelque temps eu contact. Les fibres des bois sont parallèles au sens du mouvement.

Rapport du frottement à la pression, o,57.

Frottement du hêtre en mouvement sur le chêne sans enduit.

Frottement du fer en mouvement sur le chêne sans enduit.

Les fibres des bois sont parallèles au sens du mouvement.,

Les fibres du fer et celles du bois sont parallèles au sens du mouvenzent.

Rapport du frottement à la pression, o,36.

Frottement clu hêtre sur le chêne sans enduit, lorsque les surfaces ont été quelque temps en contact. Lesfibres des bois sont parallèles au sens du mouvenzent.

Rapport du frottement, à la pression, 9,53..

Frottement du poirier sauvage eu mouvement sur le chêne sans enduit. Les fibres des bois sont parallèles au sens du mouvement.

Rapport du frottement à la pression , o,37.

Frottement du poirier sauvage sur le chêne sans enduit, lorsque les surfaces ont été quelque temps en contact. Les fibres des bois sont parallèles au sens du mouvement.

Rapport du frottement à la pression, o,44.

Frottement du sorbier en mouvement sur du chêne sans enduit. Les fi

des bois sontparallèles au sens du mouvement.

Rapport du frottement à la pression, °,4°.

Rapport du frottement à la pression, o,619. Dans les expériences, on a remarqué que le poli du fer s'est altéré, et que la surface des bords s'est chargée de grains noirâtres d'aperçu métallique.

Il résulte de ces expériences que les lois trouvées précédemment sont encore celles du frottement dans le cas actuel ; Coulomb avait, au contraire, été conduit à admettre que le frottement diminuait lorsque les vitesses augmentaient. Dans ces mêmes expériences M. Morin a trouvé que dès que la charge de la caisse descendante était suffisante pour vitincre le frottement du tralnea u pendant le mouvement ,il partait librement , sans qu'il fût nécessaire d'employer l'action du levier, ou même de donner un léger ébranlement au système. Cela résulte probablement de ce que,

par suite de la différence du tissu du fer et du bois, ces deux corps n'engrènent pas, comme cela a lieu pour les bois superposés.

Il est à remarquer que le frottement du fer sur, le chêne est plus grand que celui du chêne sur le chêne. Ces résultats et quelques autres analogues prouvent qu'il n'est pas exact de dire d'une ma, nière absolue que le frottement est moindre entre