Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 42]

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SUR L'EMPLOI 41E' L'Al° CILIUD

A WASSERALFINGEN.

-rieur du massif de maçonnerie du fourneau et 'entourées de mandions carrés en planches de IPL50 de côté, dont l'extérieur est rempli de

tien de cet appareil est si bien entendue, qu'il n'est guères sujet à se détériorer par l'action du feu, et que celui du fourneau Frédéric, qui est

matières peu conductrices de la chaleur. L'assemblage de ces tuyaux se fait au moyen

du mastic dont il a déjà été question, et d'an.

neaux en cuivre très-tendre. Le Mastic est composé de limaille de fer pétrie d'argile grasse et réfractaire, dont la proportion est tout juste celle nécessaire pour donner du liant

à la pâte; le mélange est humecté avec du vinaigre en telle proportion, que la pâte prend une consistance épaisse. Ce mastic est excellent, il durcit promptement, n'est pas sujet à se gercer, et estparfaitement inaltérable à mie grande chaleur.

Les joints des tuyaux conducteurs du vent sont munis de brides qu'on assemble au'inoyen de vis; on place en même temps un anneau de

cuivre de 12 millimètres d'épaisseur entre les deux brides et les vis. En serrant fortement les écrous, le cuivre s'aplatit entre les brides et forme une fermeture hermétique. On a soin ensuite de recouvrir le tout de mastic et d'en former un bour-

relet tout à l'entour du joint des deux tuyaux, ainsi qu'a l'entour des boulons et des écrous des vis.

Ce four est tout-à-fait semblable à celui du fourneau de Frédéric, où le vent prend une température de 165 à 2100 Réaumur, sans que les tuyaux soient chauffés au delà du rouge cerise faible. La longueur totale des poulies de ces tuyaux, exposée au feu' du four, est de 65P'.6o = 18m.73 , la longueur partielle de chaque tuyau entre les murs dd et dcil (fig. 2 ) du four im.18. Toute la disposiétant de 4Pi. o

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en activité depuis 23 semaines, n'a -montré encore aucune détérioration, ou perte de vent jusqu'à ce jour ( i6 mars 1833 ). La dilatation des tuyaux

par la chaleur n'a causé aucun embarras, sans doute, parce que d'une part la température n'y est pas excessivement élevée, et que d'autre part ils ont un peu de jeu dans les massifs de maçonnerie qui les entourent, ainsi que dans les rilan. chons de bois qui les renferment. Au moment. où l'on a commencé à chauffer le vent, c'était pendant la septième semaine du fondage, le fourneau consommait 174 livres de char-

bon par too livres de fonte, ainsi que cela était souvent arrivé dans les campagnes précédentes ;

et cette proportion n'était que peu au-dessous dela moyenne générale. La température du vent ne s'élevait dans les premiers temps qu'a 1200 Réaumur; ion était cependant arrivé, pendant la seconde semaine de l'emploi du vent chaud, à ne faire qu'une consommation en charbon de 137 liv. par ioo liv. de foute, puis elle est descendue à 120 livres. Cette consommation a diminué à mesure que la

température du vent a été portée plus haut; au-

jourd huila température varie de 165 à 2 10 degrés

Réaumur , et la consommation moyenne est de 113 livres de charbon par i oo livres de .fonte, c'est-à-dire à o.643 de ce qu'elle était au moment

où l'on a donné le vent chaud, et 0.61 i de la consommation moyenne de la campagne précédente du fourneau Frédéric. Relativement à celle-ci, la température du vent

n'est 'pas le seul élément qui ait varié 4ans ce 6.