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FUMIVORES.
SUR LES FOURNEAUX
puis le premier instant de la charge, etc. La base de cette colonne d'air varie depuis 4 jusqu'à 32 pouces carrés. L'appareil pour faire manoeuvrer simultanément ces trois registres, manoeuvre dans laquelle gît principalement l'action fumivore de la chauffe, se compose de deux équerres doubles ( chacune de deux branches ): la première c' c', c', fig. 5 et 8, en fer plat, embrassant verticalement la chauffe,
et à laquelle les trois registres h' , b', b', fig. 5 et 8 (I), sont solidement attachés par des vis à tête fraisée; la seconde d', , d' , fig. 5 et 8, embrassant horizontalement la chauffe, fixée à la première équerre en e', e', par des clous, à tête fraisée ; à branches en fer rond, glissant dans les les yeux des pitons fi , , vissés dans des écrous scellés dans la maçonnerie, et portant dans son milieu une tige de ierg', avec poignée, pour faire manoeuvrer l'appareil (ouvrir on fermer les registres). Ledit assemblage d'équerres consolidé de chaque côté de la chauffe, fig. 8, par un double lien en fer h' h' , dont les extrémités à putes sont fixées en j',/ par des vis aussi à tête fraisée, pour pouvoir démonter l'appareil à volonté.
i, fig. 5, Petite équerre double, graduée sur le côté des deux branches ou sur une seule, et à pates scellées dans la maçonnerie, ou fixées à vis dans un des fers de ceinture du fourneau: elle sert de guide au chauffeur, puisque, donnant ( ) Chacun des registres, sur les flancs , porte un petit oeil, à l'effet d'observer le passage de la flamme sous la moufle, et on ne doit jeter du charbon sur la grille que quand la flamme ne remplit pas entièrement l'ouverture qui lui sert de passage ; une des ouvertures se -voit, fig. 8, entre II et e'.
Gy
le degré d'ouverture des registres, elle lui fait connaître la grandeur de la base de la colonne d'air dirigée sur la pyramide de la flamme 1,25 de pouce carré par ligne d'ouverture des registres. On observera 1°. que, si les deux appareils que l'on vient de décrire étaient adaptés à des chauffes
de grande dimension, il serait nécessaire qu'ils fussent armés de poulies fixes, pour rendre plus doux leur mouvement de translation; 2°. que, quand on n'emploie que le même combustible et que les charges sont constantes, on pourrait rendre simultané le mouvement de deux manéges par un arbre vertical à tourillons tournant dans des crapaudines fixes, situé sur le devant de la chauffe, entre les fers de ceinture .et le plan qui passerait par les coulisses dans lesquelles glisse la
portière. Ledit arbre, armé dans sa partie supérieure, au niveau de la base du premier appareil d'un mentonnet horizontal, auquel une carne, adaptée au châssis, pourrait imprimer un mouvement de rotation ; et, dans sa partie inférieure, un, peu au-dessus de l'équerre horizontale du deuxième manége, d'une came horizontale, laquelle, par son action sur un mentonnet vertical fixé au milieu de cette deuxième équerre, pourrait mettre en mouvement le deuxième manége (le repousser). Au moyen de cette disposition, la force appliquée au premier manége, pour opérer la charge de la chauffe, ferait en même temps ouvrir les registres.
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