Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 43]

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FUS. DES MIN. DE FER AVEC L'ANTHRACITE.

coke, il fallait Øm,5 à o,"16 de pression pour les fontes grises, .9-4 pour les fentes truitées et pour les fontes blanches. Avec une dose plus forte d'anthracite, le manomètre indiquait om,20. Il était facile de prévoir qu'une grande pression était nécessaire en raison de la compacité de l'anthracite et de sa facilité à se réduire en poussière en se décrépitant. Le coke au contraire est trèsporeux, et à volume égal il présente une surface bien plus grande. Aussi avec du coke pur nous

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TURBINE HYDlat LIQUE A axe vertical et à évacuation alternative, qui a été appliquée aux moulins de Pont-Gibaud (Puy-de-D6me); ( Planche I,

fie. J

2 et 3. )

Par M. BURDIN , ingénieur en chef des mines.

faisions 4o ou 42 chargemens par 24 heures; avec A d'anthracite et .A de coke, le nombre

d'anthracite nous n'en faisions était de 25 ; à plus que 2 o, et lorsque nous n'avons employé que

l'anthracite pur le nombre des chargemens n'a

été qu'a 6, avec or', 20 de pression. Le problème de la fusion des minerais de fer carbonaté avec l'anthracite de la Mure est donc

résolu sous le rapport de la science, mais non

sous le rapport des finances. j'en ai fait connaître les principaux résultats en passant sous silence un

grand nombre d'autres essais entrepris surtout pendant la gestion de M. Robin (1) qui m'a donné tant de preuves de dévouement et de capacité. (i) M. Robin , ancien élève externe de l'école des mines, maintenant directeur des forges et fonderies de ifiederbronn ( Bas-Rhin ), a envoyé a l'école royale des mines de Paris, une collection complète des produits du travail qui fait l'objet de ce mémoire. Ces produits sont déposés dans la collection métallurgique de l'école, arm. J, case 5o. M. Robin a également dirigé des essais sur le

puddlage des fontes avec l'anthracite, et il en a consigné les résultats dans un article inséré dans le tome VI p log, de la deuxième série des Annales.

La Société d'encouragement pour l'industrieAvant-propos. nationale. ( Voir le rapport de M. lléricart de Thury, , bulletin de l'année 1827, Page 394), comprenant toute l'importance attachée aux

turbines ou à des roues hydrauliques susceptibles de tourner avec toutes les vitesses autour de tous les axes, de marcher même sous l'eau à l'abri des variations de niveau, des glaces et autres obstacles, et cela sans cesser de produire le maximum d'effet théorique, crut devoir avec raison prolonger le prix institué pour l'application de pareilles machines.

Parmi les concurrens qui ont répondu à cet appel, se fait remarquer M. Fourneyron, ingénieur civil à Besançon, ancien élève très-distingué

de l'école des mineurs de Saint-Etienne, qui,

poursuivant avec persévérance et courage la solu-

tion du grand problème dont il s'agit, est parvenu, entr'autres roues, à établir sur le Doubs une turbine immergée de la force de 4o à 5o che-