Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 30]

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DU SYSTÈME DES VOSGES.

caractères aussi bien que par sa position, à celui

dont j'ai parlé sous le nom de grès bigarré. Je

Alsace, ces couches, pour la plupart marneuses. se lient l'une à l'autre (le proche en proche d'une.

n'oserais cependant assurer que M. Mérian n'ait pas compris aussi SOUS cette dénomination, d'une part, quelques lambeaux de grès des Vosges, et de l'autre quelques couches du grès des marnes irisées qui se montrent dans des positions diffi-

manière très-intime.. Dans la description que dorme M. Mérian , on reconnaît aisément les

ciles à observer. Au-dessus du grès ancien se trouve un calcaire

principales assises que présente ce système dans les contrées dont j'ai plus haut esquissé la structure ; il y signale en particulier, d'une manière très- claire , le calcaire à gryphées arquées, qui forme le premier étage du lias des Anglais et le

que M. Mérian désigne sous le nom de ranchgratter kalkstein (calcaire gris de fumée ), et dont les caractères minéralogiques et zoologiques sont identiques avec ceux du muschelkalk. Je dois cependant avertir que je ne regarde cette identité comme hors de doute que pour le calcaire gris de fumée du voisinage immédiat de Basie. M. Mérian indique dans les montagnes du Jura, et noLe calcaire tamment près de Wallenburg, un calcaire gris de

gis de fu- fumée, qu'il ne sépare pas du précédent ; mais j'amée de voue que la contemporanéité de ces deux calcaires wallenburg

ne m'a pas paru évidente. Ne serait-il pas pospondd pas si ble que celui des environs de Wallenburg ne fût na corres-

à celui de la comme celui de la carrière de la Porte de France, à Porte de Grenoble, auquel il ressemble beaucoup, que le France à Grenoble?

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TERRAINS SECONDAIRES

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prolongement pur et simple de quelques .imes des couches de la série oolithique, modifié dans ses caractères minéralogiques par l'effet des circons-

tances physiques particulières dans lesquelles il aurait été' déposé au fo. nd d'une mer? M. Mérian a réuni en un seul groupe, qu'il a

nommé marne bigarrée et couches subordonnées, toutes. les couches qui se montrent entre le muschelkalk ( rauchgrauer kalkstein) et les couches inférieures du calcaire oolithique. En effet, dans les environs de Basie, comme en Lorraine et en

commencement d'une série dont beaucoup de convenances m'ont engagé à séparer la description de celle de la série dont je me suis occupé dans ce mémoire. Entre le muschelkalk et le calcaire à gryphées arquées, il indique une suite de couches qui me paraissent correspondre exactement aux marnes irisées de la Lorraine et de l'Al-

sace; je me bornerai à rapprocher des localités que j'ai décrites une seule de celles décrites par M.

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Mérian. Il me semble que, par sa seule

description, on reconnaît les, principaux membre.; de la formation des marnes irisées dans la coupe qu'il donne, p. 53 et 34, du terrain des deux bords de la Birs à la Neue-Welt, près Basie. Les couches très-développées des marnes bit-. garrées qu'il indique sur la rive gauche de la Birs, dans le bois de la Neue-Welt, me paraissent iden-

tiques avec celles qui se montrent à la partie supérieure des collines des environs de Bourbonne-les-Bains et dans celles des environs de

Vie. La couche mince de calcaire compacte, gris jaunâtre, argileux , à cassure esquilleuse, qu'il indique sous le n°. i sur la rive droite de la Birs, comme inférieure aux marnes précédentes, me paraît l'équivalent du calcaire compacte, esquilleux, magnésifère, que j'ai indiqué vers le