Annales des Mines (1828, série 2, volume 3) [Image 175]

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PLATEAU CENTRAL DE LA }RANCE.

La serpentine se trouvant dans le .groupe de terrain ancien du centre de la France, assez fréquemment enclavée dans le gneiss ou dans le gra-

nite, comme nous l'avons déjà indiqué § il, on a regardé la montagne de Firmy comme appartenant également au même terrain. Lors du premier voyage que je fis dans ce pays j'avais adopté entièrement cette opinion; mais avant eu occasion d'y

retourner depuis que j'ai étudié les ophites des Pyrénées , j'ai trouvé qu'elle avait une grande ilrfirioq

'analogie avec les monticules d'ophite, sinon dans laTroche'Lui la compose du moins dans sa ma'narré d'être, et -je Cois que l'on doit la regarder -1.3Jb coentne ,d'uné'orie9'snernblable et d'une époque La set peuune que l'on a-e7Fi-ores -

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h. quanutc) dans troun , aorrtutc.),9 a velte en, tres-petite

-00 -ipo-i'putyrrs ae`Éiagnac et àe Livignac ; le pas-

TERRAINS SECONDAIRES.

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certaines euphotides , principalement celles des Apennins, décrites par M. Brongniart comme 'associées avec des terrains secondaires, me paraissent des phénomènes du même ordre qui viennent

à l'appui de l'hypothèse que je hasarde sur l'âge de la serpentine de Firmy; je suis loin de croire au reste que tous les dépôts de serpentine soient du même âge, et j'ai déjà exprimé ma manière de penser à cet égard dans la partie de ce Mémoire relative aux terrains anciens. 29. L'examen des différentes coupes dont je viens de donner la description rireparait prouver

que les porphyres sont enclaves dans le terrii houiller, et qu'ils y existent de deux manières

quelles se réduiraient peut-êtia'tine seulni-bn pouvait les observer sur une Taride efgenel savoir, en couches régulières, cbom%e à Ka'jen14.c.

SaiequeRcr rtent les porphyres a une roche verH'-&q re,.klespece de continuité entre les porfia_ry

et à Planioll es, couches dans lesquellesOSet pas, à la vérité, de Slrall f 1Ç'g prserve

etre ne la serpentine, qui constitue

première localité, où le porphyre afte'eté.Wsliiàx dispositions. Il paraîtrait donc ettirrIgnt

,

xlaisteettpointagne de serpentine. enfin manteri e

ifel(1110i

Tei une rnelIntagne entière , tandis que cette roche 19 1110 211 liks-

ne Sae trouver ordinairement qu en amas ou en 9n .,Mil C011èlies,peticrissantes dans les terrains anciens, .

111;;

-1011

e circonstances qui semblent conrë,..a cette ,hypothèse. Ce fait n'est pas, au reStaussi isolé qu'on pourrait le croire ; j'ai encore Observé aux environs de Thiviers, près creEe.la mine de manganèse qu'on exploite dans çeÏays, une masse considérable de serpentine, qui se trouve a la séparation du grès bigarré et terranTlijcien , et dont il est impossible (l'observer laeitalion avec l'un ou l'autre de ces terrains. _La" variolite du Drac, qui contient aussi fréquéniment de la serpentine et de là diallage, SOrniautanu E

Résumé sur les porphyres.

couches intercalées, comme à Fige14%td14

té C un accident dans ce terrain, eclieliireftLé introduits postérieurement en deeiS'ariK pàrtie du ores cp4'ils auraient rempleW'deek2orphyres , quoique postérieurs au terrain "d +és cette supposition, doivent cependarit'àvWété

produits à-peu-près dans une période géologique,

qui s'étend du grès houiller au grès bigarré, çar on ne les retrouve pas dans les formationsiiipérieures, tandis qu'il en existe de nnmbirkx 'uï) exemples dans celle qui nous occupe. Ces faits sont entièrement (l'accord avec ceux que l'on observe à Édimbourg, et que je crois

utile d'indiquer succinctement dans une no-