Annales des Mines (1828, série 2, volume 3) [Image 125]

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ANALYSES

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

melonnées. C'est le plus commun de tous les minérais de manganèse :c'est du peroxide anhydre. Le manganèse de Romanèche donne à l'analyse:

treuse parfaitement noire et opaque, fragile, peu dure, et très-fusible au chalumeau : cette

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Oxide rouge de manganèse. 0,70967 0,07260 Oxig,ène 0,04130 Eau 0,16690 Baryte 0,00953 Silice

opaques, à cassure vitreuse, terne et inégale,

fusibles au chalumeau, et :A° . des globules métal-

I00000.

Ce minéral n'est pas simple ; car, en l'observant au moyen d'une forte lentille , on voit qu'il se compose d'une substance compacte mêlée avec une substance fibreuse (i). Notice sur le FER NATIF de Canaan (Connec-

ticut); par MM. Bourrait et Lee. (Amér. Jour., 827,p. 4) On trouve ce fer en filons dans une roche quarzeuse ou en lits minces dans un mica-schiste. Il y en a des morceaux de 8 onces. Sa structure est cristalline et conduit à des tétraèdres obliques. Sa densité varie de 5,o5 à 6,72; il ne contient .aucun métal étranger , mais il est mélangé de lamelles de graphite, et il est associé avec de l'acier natif. Description de la PIERRE MÉTÉORIQUE de Ferrare; par M. Cordier. Analyse de la incline pierre; par M. Laugier. ( An. de Ch., t. 54,, p. 132 et 139.) La pierre météorique dont il est question dans cet article est tombée à Ferrare le i 5 janvier 1824, à neuf heures et demie du soir, immédiatement après l'explosion d'un météore. Elle est porphyroïde : sa base est une pâte vi(i) 1.1 parait que MM. Elaidinger et Turner n'ont iois pris connaissance de deux mémoires sur le manganèse qui ont été publiés dans les Annales de Chimie et dans les

Annales des Miles, t. 6, p. 292, et t. 8, p. 158.

pâte enveloppe 1°. des grains blancs globulaires,

R.

liques d'un blanc grisâtre, plus durs que le fer. En outre, lorsqu'on examine les grains blancs au microscope, on remarque qu'ils renferment, indépendamment de quelques particules de fer métallique, de très-petits cristaux verts, qui paraissent appartenir au pyroxène. En réduisant la pierre météorique en poudre, on peut, à l'aide du barreau aimanté, séparer toute la matière ferrugineuse des grains blancs, et, en soumettant ceux-ci à l'analyse , on trouve qu'ils ne se composent que. de silice et de magnésie la pierre non triée a donné le résultat

suivant Peroxhle de fer.. 0,4300 0,4175 Silice o,i600 Magnésie

Oxide decbrôme. o,0 /50'0450. Oxide de nickel. 0,0125 Soufre... . 0,0500

L'augmentation de poids vient de ce que la plus grande partie du fer est à l'état métallique dans le minéral.

Quand, après avoir traité par la potasse une pierre qui contient de la silice et du chrôme, se contente, pour doser celle-ci, de recueillir le précipité qui se forme par l'addition du protonitrate de mercure dans la dissolution sursaturée d'acide nitrique , on éprouve toujours une perte .sur le chrôme et même sur la silice. Pour éviter ces pertes , il faut i". Sursaturer la dissolution

d'ammoniaque et calciner le précipité merci>