Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 63]

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GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE

moyens, désignés généralement sous le nom de terrains secondaires;

4.. Les terrains de sédiment supérieurs,

tertiaires.

125 -mais, un peu plus loin, de gneiss et de schistes,; il n'y a plus de couches subordonnées. Des masses de roches euriti qu es entrecoupent ces granites; les territoires de Galeria et de Girolata sont presque unionement formés de cette roche. Plusieurs lieux présentent aussi des porphyres à base d'eurite; mais l'auteur fait observer que, géologiquement parlant , il n'y a aucune différence d'époque entre les granites, les eurites et les porDE L'ÎLE DE CORSE.

ou

Nous allons examiner séparément chacun de ces terrains. i. - Terrains primordiaux g?cznitoïdes.

Ce sont les terrains qu'on désigne généralement sous le nom de primitifs mais comme il devient de plus en plus difficile d'établir une

limite certaine de séparation, quant à l'époque de formation et même à la nature des roches qu'on

y observe, entre ces terrains et les terrains intermédiaires ou de transition, nous réunissons ces deux classes de terrains sous la dénomination commune de terrains primordiaux, et pour ne point paraître assigner une espèce d'an tério_rité de formation aux uns sur les autres , nous nous contenterons de les désigner par le genre de roche qui y domine. Ainsi, d ans les terrains que nous allons décrire, en employant souvent les propres expressions de M. Gueymard, les roches dures ,- de cristallisation confuse, à texture grenue , plus ou moins semblables au granite, sont celles qui dominent dans la classe des terrains que nous appelons primordiaux granitoïdes : le terrain qui les présente est assezbien limité; il renferme peu de roches des terrains suivans, et remplit, comme la carte le fait voir, la région de l'ouest et du sud. Ce terrain est presque entièrement granitique ; près de ses limites, il renferme quelques couches

phyres.

Une seule formation porphyrique lui a paru distincte de celle du granite, c'est celle du pays de Niolo, que M. Gueymard a vue en recouvre-

ment sûr cette roche, vers les vallons de BalIone , de Stagno , et sur les monts Cinto, Baglia,

Orba et Pertuisato. Les porphyres se montrent en-

core vers l'ouest, après le versant des eaux puisqu'on en trouve constamment des débris dans les torrens de la Spolata, du BuSsagia et de Porto.

Le terrain granitique de la Corse ne lui a pas

paru stratifié , et quoiqu'il y ait indigné quelques strates, elles avaient peu d'étendue et de ré-

gularité. Les granites sont entrecoupés par des amphibolites, des chabases (giiinsteins), qui 'forment des fiions, généralement dans la direction de 6 à 7' :un petit nombre s'écartent de cette loi.

L'auteur a hésité pendant long-temps à ad-

mettre que ces roches fussent disposées .en véritables filons, lorsqu'elles se dirigeaient soit au sud , soit au sud -ouest ( de midi à 2 ou 3

il penchait alors à les considérer comme heures), des couches ; mais le plus t()l'and nombre se diri-