Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 361]

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708 SUR LES SALINES traverses horizontales, qui soutiennent celles qui

DE DEX.

tirans horizontaux placés dans le bâtiment, lesquels le transmettent enfin aux pistons des pompes. La construction de ces machines est très-soignée ; elles jouent avec la plus grande régularité et sans le moindre bruit. L'eau amenée des sources est d'abord graduée,. jusqu'à un certain degré, sur la partie la plus.

sont au-dessus, et les empêchent de presser Ur s celles qui se trouvent au-dessous. Cela

d'autres

pour empêcher le vent de jeter des gouttes d'eau salée hors da bassin inférieur, on l'a fait excéder de 2 mètres (6 pieds) les extrémités des épines;

longue de l'étage

l'air de circuler plus librement, et fait dépôts de gypse lui ferment moins vite le sage. C'est dans le même but qu'on a laissépasio pieds d'intervalle entre les murailles d'épines:

pecitrmieelteàs

cela permet de porter l'eau à un degré assez éle vé, sans s'exposer à faire des pertes de sel consi. dérables. IlLyia, aussi un bassin , mais beaucoup moinS,-large; au4lessous de la petite muraille supérieur àn-dessus de chacune des murailles

d'épines Se trouve un système de canaux et de rigoles, pour distribuer l'eau salée en un trèsgrand nombre de petits filets. Les deux grandes murailles (l'épines sont divisées ainsi que le réservoir inférieur, en deux portions, dont l'une est égale à 4 et l'autre à 2 4de la longueur totale du

bâtiment. L'eau est élevée par des pompes que met en jeu une-roue à augets ; cette roue, qui se meut avec assez de lenteur pour tirer tout le parti pos-

sible de l'eau, la reçoit, à sa partie supérieure, par un canal en forme de siphon renversé, qui,

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inférieur, puis portée sur l'é-

tage supérieur, et enfin reversée sur la partie l'étage inférieur, sur laquelle on plus l'amène à contenir o, 7 et même o2ode son poids lsupérieur,ierrteCirle,

de substances salines. Pendant:toele cours de l'opération, elle dépose du gypse,-mais en petite

quantité; car les épines qui servent depuis vingt ans à la

graduation n'en sont nulle part très-

chargées. Toutes les fois que le vent n'est pas pa-

rallèle à la longueur du bâtiment, on ne verse l'eau que sur celle des deux murailles inférieures qui le reçoit directement.

Le bâtiment -de graduation. ,du Bexvieux a environ 200 mètres de long ; Mais il est beaucoup plus étroit que celui des Devens. Les mu-. railles d'épines sont construites comme aux DeYens, et ont de même 2 mètres d'épaisseur, mais elles se touchent ; aussi n'a-t-on pu mettre une muraille d'épines dans le comble ; elles ont à-

après avoirepassé sous terre4i-se relève tout près de la roue ; cetteroue porte.,deux manivelles, qui

peu-près 25 pieds de haut. Ce bâtiment est divisé en plusieurs portions, sur chacune desquelles on ' exécute une portion de la graduation.

font osciller des tirans horizontaux, portés par des quarts de cercle, à chacun desquels ils sont

truits dans un vallon resserré entre deux collines

attachés par deux chaînes composées de plaques de fer réunies par des chevilles de laiton ; ceuxei communiquent le mouvement, à l'aide de varlets, à des tirans verticaux, qui le transmettent à

Ces deux bâtimens de graduation sont cons-

assez élevées et placées dans une direction àpeu-près perpendiculaire à la sienne. Le bâtiment des Devens , dans lequel les murailles d'épines sont éloignées de Io pieds, pro-