Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 228]

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SUR LES 141ACIIINES

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A .VAPEUR.

Les nombres consignés dans le tableau dent sont suffisamment exacts pour qu'on précé-

s'estoccupé de déterminer, par l'analyse, la quan-

pratique.

lin gramme d'air ou de vapeur d'eau. Voici le résultat auquel il est parvenu

puisse les employer sans inconvénient grave dans la

II. - Du minimum de combustible correspon. dant à une quantité d'action déterminée.

Pour résoudre la question Précédente, il serait nécessaire de connaître exactement la cha. leur latente de la vapeur d'eau à toutes les pressions et à toutes les températures, ainsi que la quantité de chaleur développée par les divers combustibles ordinairement employés, tels que

la houille, le bois, la tourbe. Les expériences

manquent sur le premier point; mais on peut y remédier, en admettant, avec MM. Clément et Desormes , qu'un gramme de vapeur contient la même quantité de chaleur à toutes les pressions et à toutes les températures, pourvu que l'espace

tité de chaleur au - dessus

de o contenue dans

Q désigne la quantité de chaleur au-dessus de o contenue dans un gramme de vapeur, sous

h et à la température 8; calorique spécifique de la vapeur à la 'y est le température de loo°, et sous la pression (le o,76

la pression

dek7csrt-apport du calorique spécifique de la vapeleà. pression constante au calorique spécitiqué:de la vapeur à volume constant ;

quantité de chaleur contenue dans un giqrnme de vapeur à ioo, et sous la pression de o1,76 de mercure.

(076)' Q-1-y4.(266,67 ± 0 ) k

soit saturé : c'est ainsi qu'un gramme d'air, renfermé dans un vase dont les parois seraient inperméables au calorique , contiendrait la mime quantité de chaleur sous toutes les pressions et à toutes les températures que l'on pourrait faire varier à l'infini, en changeant le volume du vase. Ce volume suffira pour calculer la quantité de

chaleur, tant qu'on ne profitera pas de la force expansive de la vapeur ; mais, dans ce dernier

cas , la vapeur ne saturant plus l'espace qui la renferme, il est nécessaire de tenir compte de la chaleur qu'elle a absorbée en se dilatant.

M. Poisson, dans un mémoire inséré dans les Annales de Chimie et de Physique ( aouit 1825),

que le L'équation précédente suppose : iibinbre k es ï invariable , pourvu qu'il ne s'ajoute ni ne se précipite de la vapeur ; 20. que le calorive spécifique de la vapeur à pression cOnStante ne dépend point de la température. Le nombre h est évidemment plus grand que eSt un nombre fractionnaire, dont le numéraer'eSt la quantité de chaleur nécessaire pour .éleet. 'd'un degré la température d'un gramme de'vapeur, en lui laissant la faculté de se dilater sous uné pression qui demeure la même. Son dénominateur est la quantité de chaleur nécessaire

pour élever d'un degré la température d'un