Annales des Mines (1832, série 3, volume 2) [Image 223]

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Absence des ',i,eaux.

A part un petit nombre dé sommités , où l'on

voit à la surface un terrain d'une origine assez problématique , le terrain houiller est partout à

à jour ; on est ainsi affranchi des niveaux , causes si graves de dépenses et d'accidens dans le bassin de Mons. Le bassin est partagé en deux parties distinctes, Deux parties ayant pour centres l'une Saint-Etienne, l'autre dans le

boLuIsisit.

QUI APPROVISIONNENT PARIS.

MINES DE CHARBON

Rive de Gier, qui diffèrent l'une de l'antre par leur étendue, par le nombre des couches qu'elles

renferment, paella disposition du gitehouiller et les difficultés de l'exploitation , et par leurs débouchés. Nous ne nous occuperons que de la première, qui est la plus vaste , la plus riche et la plus com-, modément disposée pour l'exploitation , parce que seule elle verse ses produits dans la vallée de la Loire. Les exploitations de Rive de Gier envoient les leurs vers le Rhône et la Saône. Autour de Saint-Etienne le terrain houiller est Terrain à Mons, un enHouiller de très-dilaté. Ce n'est plus, comme St.-Etienne semble de couches de direction fixe , remplissant un énorme sillon tracé dans le terrain environterrain

nant; c'est une formation gisant sur un

inégal, ondulé, dont elle reproduit , puai nflexion des couches qui la composent, les inégalités et les ondulations , et qui est elle-même découpée en divers sens par des vallons plus ou moins profonds ). De cette configuration montueuse, coin(i) Dans un travail remarquable à tous égards, dont un extrait a été publié dans les Annales des Mines (1816), et auquel j'ai emprunté une partie des rensei,,nemens contenus ici sur les mines de Saint-Étienne , ri Beaunier, inspecteur divisionnaire an corps royal des Mines, a fait remarquer que «à quelques exceptions près, toutes

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rnune au terrain primitif, sur lequel est moulé

le terrain houiller, et au terrain houiller lui-

même, il résulte que ce dernier se compose d'un ensemble de bassins partiels qui constituent autant de centres isolés d'exploitation. Dans chaque centre en particulier, la forme des couches est habituellement celle d'une calotte renversée : cette allure est connue sous le nom de cul-de-bateau. M. Beaunier a partagé ainsi le terrain des en- Division du virons de Saint-Etienne en six groupes (f), savoir : les couches du terrain houiller sont inclinées en sens opposé des monticules isolés ou des coteaux qui appar-

tiennent à la formation ; et que l'on voit ainsi les affleuremens des couches ceindre, presque de toute part, ces monticules ou coteaux, et se projeter sur les cartes par des lignes sinueuses , dont les points diffèrent généralement peu de .niveau. » D'où il a été conduit à conclure que « les points les plus bas du terrain primitif, » sur lequel la formation des houilles a été déposée, ré» pondent précisément aux points de cette formation » qui sont aujourd'hui les plus élevés; ou, en renversant » la proposition, que les dernières vallées creusées dans » la formation des bouilles courent généralement sur » des points qui correspondent aux sommités primitives » que cache le sol actuel. » (u) Dans les intervalles qui séparent ces groupes , et notamment entre ceux de Firminy et de Roche-la-Molière, le terrain houiller est d'une allure très-peu réglée; .7)

la houille s'y trouve par

sacs

plutôt qu'en couches

suivies, ce qui tendrait à faire penser que , postérieurement à son dépôt, le terrain bouiller a été soumis à des dislocations et à des soulèvemens, dont l'effet a été de séparer un système unique primitivement déposé, en plusieurs systèmes partiels, isolés par des, brouillages. Cepen-

dant M. Beaumer a émis une opinion contraire

et il a

cité, à l'appui, des faits multipliés qui paraissent trèsconcluans.

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terrain en. G groupes.