Annales des Mines (1832, série 3, volume 2) [Image 125]

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CHIMIE.

EXTRAITS.

La différence est peu considérable puisqu'entre 2 et 3 atmosphères on trouve 14° de température.

De même pour l'acide muria tique une élevation de température de 14°,4 fait augmenter l'élasticité de 25 at. à 4o, tandis que pour la vapeur d'eau il faudrait pour la même augmentation d'élasticité une température de 26°. Il faut d'après cela n'étendre qu'avec circonspection cette loi aux gaz pour lequels nous n'avons l'élasticité que pour une températures ; toutefois des expériences directes sur la compression à di-verses températures présentent des résultats pratiques et théoriques remarquables.

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Calculé d'après Faraday, le point d'ébullition de cet acide serait Sous la pression atmosphérique . - 14°,2

D'après rsted. .

.

.

.

16°,8

.

Io° D'après l'observation. . . Les rapports des avantages de l'emploi de chaque liquide dans les machines à vapeur sont donnés dans le tableau suivant , dans lequel l'élasti-

cité des quatre premiers est donnée par les formules de Dulong et Arago, celle de l'acide sulfureux par les formules de Tredgold , et enfin celle de l'eau par les recherches de Dalton Protox. Acide d'azote. carbon.

± 00 5 10 15

20

44

47,83 51,8q 56,26 60,9

36 39,21

42,70 46,41 50,41

Acide

muriat.

AmmoMaque.

26,87 29,45 32,23

5,68 6,5o

35,21 38,41

7,27 8,19

5

Acide suffit)...

1,6 1,87

2,18 2,53 2,92

ISi l'on allume par le moyen de l'étincelle élec-

Eau.

0,007 0,009 0,012 0,017 0,026

De même que les recherches de Despretz sur aux lois de Dalton, il paraît aussi que quelques gaz présentent des anomalies avec les lois que nous avons citées. Ainsi nous trouvons : 14 id.

Différences..

.

3 atm.

100,

-16 ,r 26,

Eau. 17 atm. 14

id.

3 atm.

Éclat lumineux de la combustion du GAZ sous une forte pression; par M. D6bereiner. (Jahrb. der Ch., i83 r, t. 2.) HYDROGÈNE

quelques vapeurs ont montré quelques exceptions

Acide hyd.rosulfurique. 17 atm.

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206°,57 197

,ig

9 ,38

trique un mélange détonant composé de deux volumes d'hydrogène et un volume d'oxigène , et contenu dans un globe de verre un peu fort, d'un à 2 pouces de capacité, parfaitement sec

intérieurement et hermétiquement fermé, le gaz brûle avec une lumière aussi éblouissante que celle

du phosphore dans l'oxigène. Si l'on comprime le gaz détonant dans le globe de verre par une pression de deux atmosphères, il jette au moment de l'inflammation la lueur (l'un éclair. Je conclus de ce fait qu'il faut chercher la cause et la condition de l'éclat lumineux de la flamme, non dans la présence d'une matière solide comme l'a avancé Davy, mais dans la forte accumulation du calorique. Dans un espace libre les gaz brûlent

sans répandre de lumière, parce que la dilatation qu'ils éprouvent s'oppose à l'élévation de la température.