Annales des Mines (1829, série 2, volume 6) [Image 220]

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SUR L ECOELEMENT

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DES FLUIDES .ftASTIQUES.

jelm sur la diminution de pression qui a lieu dans la partie du tuyau où la veine s'est contractée s'accordent tout à fait avec les résultats qui ont été énoncés ci-dessus. Seulement ces 'observations indiquent que la pression diminue de la paroi à l'axe du tuyau, circonstance qui ne peut

être reproduite par des formules fondées sur l'hypothèse du parallélisme des tranches, d'après laquelle la pression, aussi bien que la vitesse, est censée la même dans tous les points d'une même section, et qui par conséquent donne

un résultat unique, qu'il faut , comparer à la moyenne de ceux qui seraient observés dans les diverses parties de cette section. 18. D'autres expériences, dues à M. d'Anbuisson , et consignées dans le volume des Annales des Mines cité plus haut, ont donné des résultats dont on peut prendre une idée par le tableau suivant. gyge.arltr=1".1.1e1114..1192C,

Diamètre

Longueur

de

de

l'ajutage.

l'ajutage.

Môtre.

Nô e .

0,01 0,015 0,02 o,o3

°,04

0,022

0,022 0,045 0/ 160

Pression intérieure.

/-4*

Mène.

Mètre.

0,027 à 0,0141 0,027 à 0,012 0,028 à 0,096 0,025 à 0,039

0)045 o,o6 0,08

0,931

0)924 0,916 0,933 0)927

0,924 0, 832

0,738

07325

.__-_--.

Valeur du rapport

..

..

...

...,

4i3

- La Valeur du coefficient (,t, pour les expériences

où la longueur du tuyau ne surpasse pas trois à quatre fois le diamètre, est 0,926. Le résultat relatif au tuyau dont la longueur est égale à sept ou huit fois le diamètre est compris entre ceux des deux expériences de M. Lagerhjelm , où la proportion était à peu près la même, et par conséquent s'accorde, comme ces derniers, avec la théorie précédente. Les autres expériences indiquent des valeurs de m plus grandes que celles qui résulteraient de cette théorie, en supposant que la veine fluide se contractât à l'entrée de l'ajutage dans le rapport de I à 0,62, c'est à dire en faisant ln= 0,62, comme on l'a fait dans la formule (3o). Cette différence -peut s'expliquer en partie par la circonstance qui a été mentionnée. r 1, d'après laquelle la contraction devait être moindre à l'entrée de l'ajutage qu'elle n'eût été

si l'orifice n'avait pas été précédé d'une sorte d'embouchure. En effet, la valeur du rapport doit différer ici extrêmement peu de celle qui serait déduite de la formule

= nz

formule qui donne /2=0,85 quand on y fait =o,6,.. Mais si l'on y fait nz 0,65, valeur qui résulte immédiatement des expériences de M. d'.Aubuisson faites avec le même appareil sur un orifice en mince paroi, comme on l'a vu no. Ir, la même formule donnera ,t,,=o,88, résultat qui ne s'éloigne plus autant de la valeur 0,926 trouvée par l'expérience. Comme les expériences dont il s'agit ont d'ailleurs été faites avec de très