Annales des Mines (1829, série 2, volume 6) [Image 168]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

6

ESSAIS POUR pEarlicrroNNEn

dés environs de Freyberg , en les fondant pour obtenir une matte, qui fut traitée par la litharge après avoir été soumise à un grillage préliminaire; le plomb d'oeuvre obtenu fut passé à la coupelle et l'argent dépouillé de l'or contenu par le procédé dit durch guss und fluss , et la quartalion. En 1826, la dernière expérience produisit 215 marcs 6 loths d'argent de coupelle, contenant en or 6 loths 2 quint. pf. o,48 de grain c'était 0,5742 grain d'or par marc d'argent fin ce résultat fut trouvé si avantageux, qu'on a conçu l'espoir d'introduire le traitement pour l'or dans la série ordinaire des opérations ; en effet, la séparation de ce métal a été complète et la perte sur l'argent ne s'est élevée, en tout, qu'à 8 loths i pf. , c'est à dire à o,24 pour Io° en établissant le compte des frais e ce traitement, y compris la valew. de l'argent qui disparaît dans l'ensemble des opérations, ou trouve un bénéfice de 2 ..hlr. 5 gr. 8 pf. par loth d'or obtenu, en évaluant chaque loth à I 2 thalers.

Diminution dans la quantité de pyrite de fer ajoutée aux minerais d'argent que l'on traite en fonte crue (1). Fonte de !nattes avec de la litharge.

Depuis l'année 1825, on pratique, l Freyberg, un procédé de fonte nommé glaettrohsteinàrbeit, qui consiste à fondre, dans une sorte de fourneau (1) Voir, pour les détails des essais et leurs résultats, le Mémoire de M. Perdonnet, inséré dans les Annales des t. 11, p. 317 de la nouvelle série.

31 7

LES PROCÉDÉS 'MÉTALLURGIQUES.

pour le plomb (fourneau prismatique), (le la matte

grillée, avec 20 on 25 p. ioo de litharge et addition de beaucoup de scories plombeuses, afin d'eu séparer l'argent : on obtient du plomb d'oeuvre tenant de 15 à 17 loths, et une matte qui contient, au q.1., de 8 à 12 liv. de plomb et de 9 à 18 liv. de cuivre. Les scories qui proviennent de cette

fonte ne renferment souvent que *3 loth d'ar-

sont loth ; traitées de nouveau. Cette fonte, en raison d'une- grande quantité d'oxide de fer qui se trouve dans ,e,ent , mais quelquefois aussi

le fourneau, donne lieu à la production abondante des loups, débris de fourneau, etc.; ce qui

fait voir l'avantage qui résulte de l'addition qu'on a occasion de faire de scories (1) contenant 5o pour ioo de silice et un peu d'acide fluoTique.

Au reste, on ne doit employer ce procédé que dans le cas où les maltes argentifères se sont ac- cumulées à ce point que les fontes au plomb, qui se font couramment, ne peuvent pas suffire à leur traitement; car ce dernier est toujours plus avantageux que l'autre, qui demande plus de temps (1) Les scories dont il est ici question sont les scozies des anciens travaux métallurgiques de l'usine de la llals brücke; aussi les appelle-t-on anciennes scories de la liaisbrü.cke: ellesproviennent de la fonte crue de ruinerai, dont la gangue contenait beaucoup de flua.te de chaux.

Mais comme cette gangue est à présent très rare dans les minérais livrés aux usines de Freyberg, et qu'elle est composée en grande partie de sulfate de baryte et de quartz, l'on se sert souvent de ces mêmes scories comme moyen ne

fusion, et on s'en sert constamment, dans le commencement de la fonte crue, pour former le nez. KEBSTEN.