Annales des Mines (1829, série 2, volume 5) [Image 263]

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FARRICITION DE LA FONTE, etc.

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denses. Dans le Staffordshire et dans le pays de Galles cependant, où les cokes diffèrent beau-

coup, on parait avoir préféré presque partout une pression moyenne d'un .1 + à 2 liv., ou quelquefois 2 1iv. par pouce carré : il en est de même dans le Yorkshire et en France. En Ecosse , la

pression est énorme ; mais on paraît trouver de l'avantage à la baisser. Partout, le travail en fonte grise exige un vent plus comprimé.. En Silésie (Kcenigshütte), on travaille avec 2 à 2 livres; mais les machines soufflantes sont mauvaises et l'on brûle des cokes pesans très terreux et sulfureux.

Enfin, nous ne terminerons pas sans faire

remarquer encore une fois combien est grande la différence de consommation de combustible et de calcaire dans la fabrication de la fonte d'affinage et de la fonte douce ; elle est d'environ un tiers : en sorte que la fonte douce ne parait être obtenue que par une chaleur beaucoup plus forte que celle qui est nécessaire à la fabrication de la fbnte d'affinage. Nous relèverons, en terminant ce Mémoire sur la fabrication de la fonte, deux erreurs qui se sont

glissées dans la première partie insérée dans la 2e. livraison des Annales de 1829. Le tableau des quantités des diverses espèces de fontefabriquées en Angleterre, donné pag. 262, devra être rectifié comme il suit : Fonte affinée Fonte pour 2e. fusion. Fonte de lre filS1011. .

339662 70912 89426

.

6000,o

A la ligne 22 de la page 266, on devra supprimer la phrase : elle ne dure que neuf heures.

EXTRAIT D'une Lettre adressée à M. L. Cordier, le 15 février '829, sur les ossemens

humains mélés, dans les cavernes à ossemens de Bize , département de l'Aude, à des débris de mammifères terrestres d' espècesperdues, par M. Marcel de Serres.

LORSQUE je visitai pour la première fois les cavernes à ossemens de Bize (Aude) avec M. Tour-

. j'y observai des ossemens humains fixés au rocher avec d'autres os de divers animaux et de coquilles de terre ; le tout était adhérent et lié ensemble par un ciment stalagmitique calcaire 'plus ou moins pierreux. Quoique ces ossemens fussent dans les mêmes concrétions calcaires et pierreuses que les os des différens mammifères auxquels ils étaient associés, je crus, à raison du petit nombre que j'en découvris et de leur conservation ( ces os n'ayant perdu qu'en partie leur substance animale ), qu'ils pouvaient y avoir été entraînés d'une manière accidentelle et n'être pas de la même date que les autres débris d'animaux avec lesquels ils étaient mêlés. C'est ainsi que j'envisageai ces ossemens humains dans un mémoire sur les cavernes considérées en général , mémoire qui, depuis plus d'un an, se trouve entre les mains des rédacteurs des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris, en attendant qu'il puisse être imprimé dans ce Recueil. Depuis cette époque, M. Tournai, avec lequel je m'occupe de la rédaction d'un travail spécial sur les cavernes de Bize , y a découvert d'autres