Annales des Mines (1829, série 2, volume 5) [Image 133]

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251 facile à l'une assez noire et à grains un peu gros, EN ANGLETERRE.

.256 FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER

successivement de la carbonisation de la houille., du grillage des minérais, de leur fusion dans les hauts-fourneaux, et enfin de l'affinage. La diffi-

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travailler, est principalement employée en première fusion ; l'autre est plus grise, à grains beaucoup plus petits ; elle est toujours transfor-

culté de se procurer des renseignemens exacts sur ces divers sujets fait qu'aucun ne sera traité d'une manière complète, en sorte que nous donnons plutôt une série de notes et d'observations

mée en fer.

No. 5. C'est une fonte blanche, très cassante. Elle ne peut être employée pour le moulage, et ne donne le plus souvent que du mauvais fer;.. cependant, quelques fourneaux ne travaillent que pour fonte No. 3. On pourrait ajouter une nouvelle variété qui

sur la fabrication de la fonte et du fer dans

quelques comtés de l'Angleterre qu'une description d'un art aussi important. Nous aurons peu de choses nouvelles à ajouter aux mémoires (lé-taillés publiés dernièrement sur le même sujet par MM. Elie de Beaumont et Dirfrénoy ; mais nous indiquerons quelques changemens qui se sont introduits dans ce genre de fabrication depuis 1825, époque du voyage de ces messieurs. Avant (l'entrer dans le détail des procédés de

correspondrait à l'espèce désignée en France sous

le nom de fonte truitée. Elle est rarement em-

ployée seule, mais. mélangée avec la fonte No. I pour le moulage de certaines pièces, et avec le No. 2 pour la fabrication du fer. Ces diverses variétés de fonte sont souvent (lé-

signées, en anglais, par les noms suivans : la fonte, en général, par le nom de pig-iron ; 11°. malting-iron, ou foundirpig; N". 2 foundry-pig,

fabrication, nous donnerons une idée des diverses fontes d'Angleterre et une note statistique sur les hauts-fourneaux de ce pays et leur produit.

ou forge-pig, selon que ce numéro est employé pour le moulage ou pour l'affinage. La fonte truitée est appelée motleg-iron. Ces indications étant connues, on comprendra plus facilement la note statistique que nous essaierons de donner sur les hauts-fourneaux de la Grande-Bretagne. On sait le grand accroissement que les usines à fer d'Angleterre ont pris sur la fin du siècle dernier et dans le commencement de celui-ci: on peut consulter, pour s'en convaincre, les détails historiques que MM. de Beaumont et Du frénoy ont donnés au commencement de la seconde partie de leur mémoire. Le tableau suivant, à l'exactitude duquel on

On pourrait distinguer, dans chaque comté, un grand nombre de variétés de fonte; cependant on les réduit généralement à trois ou quatre.

Trois variétés sont distinguées dans le com-

merce par les N". 1, 2 et 3, voici quelques unes de leurs propriétés. No. r. C'est une fonte très noire, à gros grains : fondue, elle est long-temps à se solidifier. Elle est très difficile à affiner, et elle est principalement employée pour seconde fusion ; c'est même

sous ce numéro qu'on désigne la plupart des

fontes douces. O. 2. C'est une fonte moins noire que la précédente : on pourrait en distinguer deux espèces

peut ajouter foi, a été dressé, au mois de décembre.

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