Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1895) [Image 17]

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|(12) | |Distribution des combustibles minéraux par département. - Les 9 départements suivants ont consommé chacun plus d'un million de tonnes ; ils ont absorbé près des 6 dixièmes du total général de la consommation : | |[tableau] | |Ensuite viennent les départements des Bouches-du-Rhône (965,000 tonnes), de Seine-et-Oise (931,000), de la Somme (809,000), du Gard (658,000), de l'Allier (636,000), des Ardennes (615,000), de l'Isère (603,000), de l'Oise (544,000), de la Loire-Inférieure (521,000), de la Marne (518,000). Tous les autres ont consommé moins de 500,000 tonnes ; 25 moins de 100,000. |Parmi les 9 départements dont la consommation a dépassé un million de tonnes de houille, 4, la Seine, Meurthe-et-Moselle, la Seie-Inférieure et l'Aisne, ne renferment aucune exploitation de charbon ; un cinquième, le Rhône, n'a qu'une production insignifiante. Les 4 autres demandent aux mines qu'ils possèdent une partie plus ou moins grande du combustible dont ils ont besoins. La Loire ne brûle guère que son charbon ; le Pas-de-Calais n'en consomme que le quart et emprunte au dehors le septième de sa consommation ; le Nord demande ailleurs les deux tiers de sa consommation, et Saône-et-Loire le quart. |En 1895, 63 départements ont fait usage de houilles étrangères. Les principaux sont les suivants : | |[tableau] | |(13) | |Il convient de mentionner encore le département du Calvados, qui a consommé 239,000 tonnes de charbons étrangers, la Marne (238,000) et la Charente-Inférieure (218,000). Tous les autres départements ont brûlé moins de 200,000 tonnes de charbons étrangers. |On trouve que la houille anglaise, si l'on néglige un petit nombre de départements qui en ont consommé moins de 1,000 tonnes, a été importée dans 48 département ; avec la même restriction, la houille belge a été importée dans 26 et la houille allemande dans 14. Tandis que les charbons anglais se répandent sur tout le littoral, les houilles belge et allemande ne dépassent guère la région nord-est de la France comprise entre la frontière et une ligne passant par Rouen, Paris et Nancy. | |Valeur moyenne des combustibles minéraux sur les lieux d'extraction et sur ceux de consommation. - La valeur des charbons sur le carreau des mines s'établit d'après les déclarations des exploitants, qui sont soumises au contrôle des ingénieurs des mines et à l'examen de comités d'évaluation, conformément au décrit du 6 mai 1811, en vue de la fixation du revenu net des mines, revenu sur lequel porte l'impôt. Quant aux prix de vente sur les lieux de consommation, ils sont évalués par les ingénieurs avec autant d'approximation que le permettent les renseignements qu'ils peuvent se procurer. | |Sur le carreau des mines, les prix moyens de vente des charbons ont été les suivants, pour les principaux bassins ; | |[tableau] | |Le prix a baissé, comme on le voit, dans tous les centres importants d'exploitation, particulièrement dans le Nord et le Pas-de-Calais. La lignite de Fuveau seul a bénéficié d'une légère hausse. | |---- |(1) Voir les noms des bassins contenus dans les groupes, page 4. | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque