Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 217]

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414 SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES. CC total, à raison de 1.325 de fonte brute pour

t000 de fer, terme moyen calculé sur l'ensemble des usines françaises de ce genre, a exigé 530.490 quintaux métriques de fonte brute. On a de plus obtenu, dans le département du Nord, 25.000 quint. mét. de fer, provenant de 37.500 quint. met. de vieilles ferrailles que l'on y a traitées, par le moyen de la houille, dans quel-

ques usines secondaires. Par le même procédé, Fer au djaiboi de bois.

1.000 quint. mét. d'essieux ont été fabriqués dans la ville d'Arras ( Pas-de-Calais ). 8'. Si du total, de fonte brute, qui est posé cidessus (p. 412 ). I 739.269 cl. m.

on soustrait le total de fonte

brute employée pour la fabrication du fer affiné à la houille

530.490

Il reste pour la fabrication du fer affiné au charbon de bois, et

pour la fabrication de l'acier naturel provenant de fonte. . 1.208.779 g. m. de fonte brute. La fabrication de l'acier naturel, objet sur lequel nous reviendrons plus tard, n'a exigé qu'environ 41.025 quintaux métriques de fonte, pour 28.364 quint. mét. d'acier naturel ; car, le surplus de la quantité qui sera indiquée ci-après est un produit des forges catalanes de l'Ariége.

Ainsi, le reste susénoncé de fonte brute se réduit à 1.1 67.754 quint. nia. pour la fabrication du fer affiné au charbon de bois. Ce reste, à raison de 1.45o de fonte pour 1.000 de fer, terme rno yen calculé sur l'ensemble des usines françaises de ce genre, a produit 805.347 quint. mét. de fer eu

DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

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barres ainsi fabriqué, quantité sur laquelle on a pris environ 22.285 quint. mét. pour la fabrication de l'acier cémenté et de l'acier fondu, et qui par là se trouve réduite à 783o62 quint. mét. de fer en barres provenant des mines et minières de la France. (Foy. Tabl. N° r, p. 4o8.) La quantité de fer affiné au charbon de bois, qui est portée sur les états de produits,.est plus

forte que celle qui vient d'être indiquée c'est

parce que la première comprend , outre le produit, des mines et minières de la France, en fer au charbon de bois, celui qui, dans les usines fran-

çaises, est résulté de l'emploi, tant de la fonte importée, que de la fonte prise sur des approvisionnemens antérieurs à l'exercice dont il s'agit, ou sur des réserves très-considérables de vieille fonte et de ferrailles, qui ont été vendues extraordinairement et employées, dans les forges, pour la fabrication du fer.

On sait en effet, que pendant l'année 1826, -les demandes de fonte de fer s'étant fort multipliées, à cause du rapide essor qu'avait pris la fabrication du fer en France, tout ce qui n'était pas utile dans les arsenaux, dans les ports et en général dans les magasins, soit publics, soit particuliers , a été livré au commerce; il est même plusieurs grands établissemens de forges, qui n'ont été alimentés de fonte, que par ce moyen. Voici la quantité totale de fer affiné au charbon de bois, qui est portée dans les états de produits pour l'exercice 1826:

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