Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 187]

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GYPSE rr iVIIIYÈR AIS

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trouve à la partie inférieure, et seulement dans quelques escarpemens, un calcaire noir pénétré d'une multitude d'entroques fossiles, en général peu aboulais dans ce calcaire. J'y ai vu quelques bélemniteSVtoujours empâtées dans les marnes, quelques ammonites ( ammonites ralcotii et Johnstonii), des peignes trop imparfaits pour être déterminés, et des térébratules. Ces marnes schisteuses renferment quelques veines de lignite. Dans plusieurs points, notamment â la Chapelle, cette formation est recouverte par du calcaire spathique analogue à celui de Figeac, appartenant probablement à l'étage inférieur du terrain;dblithique. Ces couches, peu étendues, presque impossibles à indiquer sur une carte servent à constater la place du calcaire à bélein'lites entre le calcaire à gryphites et l'assise inférieure du terrain oolithique. Les bélemnites, si abondantes dansle calcaire inférieur, se retrouvent encore dans le calcaire lamellaire ; il y existe aussi de petites térébratrdes. Dans plusieurs points, on trouve de la galènedisséminée en petits filons'. (lais le calcaire à bélemnites. Près -de la Voulte , le calcaire à bélemnites r...figisie iavmdte. repose à stratification non concordante sur le schiste micacé, qui forme en partie les montagnes de la Lozère. Dans cette localité , le calcaire ren-

ferme une couche de fer oligiste non métal-

loïde de5./W6 mèt. d'épaisseur. Ce minerai y est tantôt .cônipacte, parfaitement pur, tantôt feuilleté et 'Mélangé d'argile disséminée en veilles de plusieurs pouces d'épaisseur. Cette couche, coupée par ,le lit d'un petit ruisseau qui se jette dans le-Rhône , affleure à la surface sur un quart

DANS LE CALC AIRE A_ GRY PHITES.

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de lieue d'étendue. Le centre de la couche est plus riche que les extrémités : pendant longtemps on n'exploitait que cette partie. Dans les couches schisteuses, qui forment le toit et le mur de la mine, on trouve assez fréquemment des rognons de fer carbonaté, analogues à ceux des houillères ; seulement ils renlerment une plus grande proportion de carbonate de chaux que ces derniers. § Io. (Environs de la Salle et de St.-I ippolyte.) Les

exemples précédens suffisent pour indiquer la -nature et la place du calcaire à bélemnites; vais en ajouter quelques autres, pour faire connaître la disposition du gypse dans cette formation. Je commencerai par les environs de la Salle et de Saint-Hippolyte ( Gard ) , dont les-,couches,

formant le prolongement de celles d'Aubenas, l'Argentière, etc., appartiennent évidemment

à la même formation. Le calcaire à bélenmites y est associé avec des .

-couches nombreuses de grès; il renferme en outre des amas de gypse assez considérables. Le terrain ancien des Cevennes avance au Sud

vers la Salle et s'étend jusqu'à moitié chemin de cette ville et de Saint-Hippolyte. Sur le granite, qui, dans cet endroit, est porphyroïde et ren-

ferme de très-grands cristaux de feldspath, repose une formation de grès et de calcaire, qui, au premier abord, pourrait paraître fort ancienne; mais elle est liée avec le calcaire à bélemnites, qui

la recouvre immédiatement. J'ai observé quatre - alternatives de ces grès et de ces calcaires. La couche en contact avec le terrain ancien est un calcaire dur, légèrement grenu, et se cassant clans