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FABRICATION DE LA FONTE
M. Crawshay, et en effet les fourneaux de M. For-
man sont un peu moins grands. Il résulte de ce qui précède que, dans le pays de Galles, pour souffler un haut-fourneau d'une hauteur moyenne totale de 55 pieds et une finerie, on emploie une force de vingt-huit à vingtneuf chevaux; en supposant que le huitième du vent soit consommé par la finerie, il reste, pour chaque haut-fourneau, une force de vingt-cinq chevaux. Comme ces mêmes hauts - fourneaux produisent environ soixante tonnes de fonte par semaine, on voit que la force d'un cheval, em-
ployée à donner du vent tant aux hauts-fourneaux qu'aux fineries, correspond à la production de 2,10 tonnes de fonte par semaine. Dans l'usine de Plymouth-Works à MerthyrTyd vil, quatre hauts-fourneaux et quatre fineries reçoivent le vent d'une machine soufflante composée de quatre cylindres en fonte, ayant chacun itn,525 (5 pieds) de diamètre intérieur et im,828 (6 pieds) de haut. Le nombre des coups de pistons est de dix-huit par minute. Les pistons sont mis en jeu par des roues hydrauliques. En calculant, comme il a été dit ci-dessus, la quantité fd'air lancée par cette machine, et .en supposant que les fineries en consomment on trouve que la quantité de vent lancée par minute dans chaque haut-ifourneau est de 5,71i pieds cubes (t o5 mètres cubes ). Comme cette machine est plus. compliquée que les machines Soufflantes 'mues par la vapeur, il est probable que ce résultat est un peu au-dessus de la vérité. Si on suppose de même que dans les établismens de M. Crawshay et de M. Foreman, cités plus
haut, les fineries consomment up -huitième de
ET DU FER EN ANGLETERRE.
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l'air lancé , on trouvera que chacun des hautsfourneaux du premier consomme 3,567 pieds cubes (loi mètres cubes ) d'air par minute, et chacun de ceux du second 3,524 pieds cubes, ou 94 mètres cubes d'air:par minute. Traitement des minerais, de fer en Staffordshire.
25. Nous avons (lit, en parlant du bassin houiller du Staffordshire , que parmi les dif-
férens minerais de fer carbonaté qui se trou-
Nature des minerais.
vent dans les argiles schisteuses du terrain houil-
ler, on distinguait deux sortes principales. La première, appelée gubbin , qui y existe en boules
ou en rognons peu aplatis , présente une cas sure légèrement: conchoïde, d'un gris noirâtre ; la seconde, appelée blue:flat , forme des veines ou des rognons extrêmement aplatis ; elle présente
une cassure unie, d'un gris pâle ou d'un gris
bleuâtre; elle est moins dense et moins riche que la première , qui contient quelquefois, mais trèsra rement, jusqu'à 45 pour ioo de fer (1). On admet comme minerais tout ce qui contient plus de o pour
- on les paie, au sortir de
la mine , à des prix qui varient avec leur qualité, et qui s'élèvent moyennement à 12 shillings ( 15 francs) la tonne pesànt à-peu-près o 5 kilog. Le minerai riche, appelé gubbin, a valu jusqu'à 22 'shillings (27 fr. 5o c.) la tonne dans ces der-
Prix du minerai.
nières années. Dans le moment actuel, il ne
coûte que 16 à 17 shillings ( 20 à 21 fr. 25 c. ). § 26. Le minerai est soumis au grillage avant
(s) Nous avons essayé au Laboratoire de l'École royale des mines plusieurs minerais des houillères, pour en cou-
Grillage du minerai.