Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 167]

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ESSAI ET TRAITEMENT

DE LA. PYRITE AURIFhlE.

On voit donc que la perte faite par les différentes pyrites diffère très-peu de o,55, qui est celle indiquée par le calcul. On pense bien que cet accord ne peut plus avoir lieu dès que la pyrite soumise au grillage contient des substances étrangères, par exemple, comme cela arrive fréquemment à Marmato , où elle est mê-

La propriété que possède l'oxide de fer moulu de se délayer facilement dans l'eau est due pro-

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lée de blende : ainsi Boo° grains d'une semblable

pyrite ont perdu 1620 grains ; ce qui répond seulement à une perte de 0,21. La faiblesse de cette perte est due à ce que , à la température nécessaire au grillage du fer sulfuré, Ja blende n'éprouve presque aucune altération ; c'est ce dont je me suis assuré en dissolvant une portion du minéral grillé dans un acide faible et examinant le résidu.

D'après ces résultats, on voit qu'on peut compter sur une diminution d'à-peu-près o,25 dans le poids du minerai aurifère : cette diminution doit par conséquent apporter une économie notable

dans le broyage et dans le lavage; mais le plus grand avantage que présente le grillage de la pyrite provient de ce que l'oxide de fer qui en

bablement .à l'extrême ténuité de ses parties, du moins on ne saurait admettre que l'avantage que présente l'oxide sur la pyrite provienne de la différence de pesanteur spécifique de ces deux substances , car on peut s'assurer que cette différence n'est pas considérable ; en effet j'ai trouvé

qu'une pyrite mêlée de blende pesait 4,2. 150 grains d'oxide provenant de cette pyrite ont déplacé 5o,6 grains d'eau, ce qui établit la pesan5. Une autre pyrite teur spécifique de l'oxide pure pesant 4,9 a donné un oxide dont 96,3 grains

ont déplacé 19,9 grains d'eau d'une pesanteur sp éci fi qu

C'est par le lavage que j'ai déterminé la quantité d'or contenue dans les différentes pyrites soumises au grillage. i a donné 27,0 grainsd'or. n°. 2 il donné 27,5 id. L'side de la pyrite ri'. 3 a donné o ,o grains d'or. no. 4 a donné o,i id. Id.

L'oxide de la pyrite n°.

résulte peut passer au moulin. L'oxide de fer aurifère une fois bien moulu il est aisé d'en retirer l'or; card se délaie si Coinpiétement dans l'eau, qu'il suffit, pour effectuer le lavage, de faire tomber un filet de ce liquide sur l'oxide placé dans un vase, par exemple,

J'ai essayé plusieurs fois de séparer l'or .des matières avec lesquelles il est mélangé vers la fin du lavage, par le mercure ; je m'en suis bien trouvé, principalement lorsque l'or était en

pour que bientôt la plus grande partie de l'oxide soit enlevée ; on aperçoit l'or mélangé avec des grains d'oxide de fer mat broyés. Avec un peu

préférable aux essais par la voie sèche ou humide,

dans un mortier, et d'agiter avec précaution, .

d'habitude, on le débarrasse promptement de toutes matières étrangères.

poudre très-fine.

Comme moyen d'essai, le lavage de la pyrite

grillée me paraît être très-exact, et je le crois autant par sa facile exécution que parce qu'il permet (-Vagir sur des quantités beaucoup plus fortes. Pour m'assurer de l'exactitude de l'essai par le lavage, j'ai essayé un même -échantillon de pyrite aurifère de trois différentes manières.