Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 146]

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286 ANALYSES DE ST.J13STANCES: MINÉRALES.

5/ :Ati`a?),',se de âidNNAIESe"Aitd-ÉNt ràbiaines trou-

vées à Famars département du Nord) par M. Feneulle. ( An. de Ch., t. 52, p. 52o.)

Le village de Farnars (fanam Maras), situé à une lieue de Valenciennes, vers le sud, était, à l'époque de la dominatiOnromaine dans ces contrées, une forteresse considérable de la Gaule seconde Delgique. Les monumens trouvés à Famars à diverses époques déterminèrent une société d'a-

mateurs à explorer cet endroit remarquable. Il faut compter parmi les découvertes vraiment intéressantes qu'on y fit, celle de plusieurs milliers de médailles romaines. La société d'émulation de Cambrai m'ayant remis quelques-unes de ces tné7 ailles, je me suis empressé de lêS analyser.

En les traitant par l'acide nitrique, elles ont laissé un Précipité pourpre corripdSé d'or et d'oxide d'étaik;'pour analyser ce précipité, je fili.,:Calciné, puis je l'ai chauffé .d'abord avec de l'acide muriatique qui a dissous' de l'étain, ;Pi'ilS avec de l'eau régale qui en a enlevé l'or, et a laissé une autre portion d'oxide d'étain que la calcina= tinn avait rendue insoluble. Les plus petites médailles pesaient 2g,, plif4

grandes 5g9 J'en ai examiné treize, qui m'oni donné le résultat suivant : Argent. 2g,431

22,455

e

2g,808

Cuivre. o ,589 o ,34i o ,661 trace 9r 0,0001 o ,004

o ,00t Etain 3 ,o4o

2 ,800

,470

2g,279

o ,38i

2g,717

2r,,o38

,o53

0° '000100

o ,roo

2 ,67o

3 Mo

o',065

Argent. 2g,326-2g ,806-1g, ,814-0g,941-1g,5o8ig,158ig,490

CIIIVre. 0 ,592-0 ,700-0 ,369-2 ,262-1 ,9/7-1 ,841-2 ,2i3 9r..- O ,002 o, oo4 } 0 , 020 0 137 o45 ko o56 jo ,o55 Etain. 7

2 ,92°

3 ,5/0 2 ,703

3 ,34o 3 ,47o 3 ,o55 3 ,758

NOTICE GÉOLOGIQUE Sur les environs de Nemours, Puiseuux et Château-Landon ; PAR M. P. BERTHIER.

LA ville de Nemours est agréablement située sur le bord du Loing, dans une vallée couverte' d'arbres et de prairies. Quoiqu'elle soit entourée de canaux et de ruisseaux qui sont alimentés par un grand nombre de fontaines, elle est très-salubie, parce que le sol étant léger, lorsque l'eau ne trouve pas d'écoulement elle est promptement absorbée, et ne peut pas former d'amas croupissans. On distingue deux étages dans les coteaux qui bordent la vallée : l'étage supérieur, qui constitue une plaine immense à l'ouest et au midi, et l'étage moyen, qui s'étend indéfiniment à l'est en formant une autre 'plaine ondulée et ascendante vers les rives de la Seine, et qui, sur les bords du. Loing, entame les coteaux de l'ouest et du midi

plus ou moins profondément, à-peu-près à là moitié de leur hauteur. Sur ce dernier étage, on voit çà et là dés monticules composés de sable blanc et de blocs de grès , dont les sommets atteignent presque toujours le niveau de la plaine supérieure. Ces monticules nourrissent à peine quelques arbres verts et quelques bouleaux. Leur aridité et leurs formes bizarres donnent au pays un: aspect très-pittoresque. La ville est peu éloignée de la ceinture de craie qui entoure le bassin de Paris. Cette circonstance r,,énd la contrée fort intéressante sous le point de