Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 12]

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ANTIMOINE SULFURÉ

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en ployée anciennement à la Ramée (Vendée), abanla méthode en plein air, remplacement de donnée. réverbère à La fusion s'opérait dans un four à aire inclinée; le sulfure voûté surbaissée sur une dans un bassin extérieur. se rendait par une rigole devait approximativement ce que En estimant fondu , on métrique de sulfure coûter le quintal note) que les données de cette trouve (d'après aussi avanéconomiques y étaient les résultats La détageux que clans le fourneau à coulisses. cru pense pour le quintal métrique d'antimoine coulées par On y faisait trois était de 5 fr. o8, c. donnant jour en été (deux seulement en hiver), 6061 environ de sulfure (1).

Il eût été cependant à désirer qu'on eût pu recueillir plus de détails sur cet ancien fourneau, sur

Cette méthode paraît la marche du travail, etc. naturelle, parce qu'on y effectivement la plus que dans toute autre, voit mieux ce qui se passe Il est mieux régler l'opération. et qu'on peut fermés on a moins à vrai que dans les cylindres vaporisation, quoiqu'elles craindre les pertes par avec soient inévitables, sur-toutlorsqu'on travaille soin, les creusets

mais en ayant le ringard dans comme cela se pratique au Hartz dans le traiteplomb (2), de recueillir ment métallurgique dudans des canaux de condans des chambres ou qui s'échapperait par sublimadensation le sulfure -

Observations.

(t ) On dépensait pour trois coulées une corde de menu outre bois (3 stères ), valant loà i i francs. On peut en répade main-d'uvre , outils évaluer à 8 francs les frais rations, etc. ce qui donne bien 3f,08 par quintal métrique d'antimoine cru. (2) ( Richesse minérale, tome III, page 212.)

U't

DE MALBOSC.

tion et plus 'encore pa'r entraînementOrq)nurraiteatténuer cette perte,; on éviteraït'en outre celte due à la rupture des cylindres dans le fourneau à coulisses, et au sulfure qui adhère soit à

leurs parois, soit aux gangues, qu'on ne peut distribuer, comme clans un four à réverbère, dans

les points où la chaleur est la plus convenable pour chaque partie de minerai aux d iverseS époques de l'opération. On observera que le but qu'on se propose ici e'Sts,2d'effectuer une simple liquation, genre d'o-

iffltion qui se pratique toujours avec facilité 'dans un fourneau à réverbère, et qu'en outre, dans le cas ordinaire, on veut convertir par une .délXième opération l'antimoine cru en régure: -on pourrait donc faire dans la première un coMMence,ment de grillage, qu'on favoriserait en W.-

mant la sole de charbon (I) mêlé d'un peu d'aigile, seulement pour lui donner de la consistande.

Enfin, d'après les résultats obtenus à la Ra,

l'on peut:voir que le produit journalier surp'asserait de"beaucoup celui qu'on obtient dais le fourneau à cylindres. Nous venons de passer en revue les di:Yer*es (3;.rompéotstéloed;

méthodes' employées jusqu'ici pour séparer -Par la fusion lé sulfure d'antimoine du minerai qüi le renferme ; je terminerai cette notice. par, quel-cinés réflexions sur le moyen conseillé par M, Ber-

thier dans le mémOire déjà cité (2):Cet inqnkeur '

(i) Voyez l'expérience de M..Berthiei- (Annales- des -tome HI, page 56o et 561,) sur late -du- duiTure d'antimoine éprouvée dans un creuset, briisltiefPclerd

(2) Annales des Mines, ttirn&llf,pàèSà5r).