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SUE LES USINES A FER
l'importation à l'exportation', en faveur des usines étrangères, il sortirait bientôt dé la France
un grand nombre de millions, si la loi des douanes cessait de protéger les usines françaises. On peut Même assurer que ces précieux établis-
semens ne tarderaient pas à succomber, si les droits d'entrée sur 'les produits des usines étrangères n'étaient pas maintenus, tels qu'ils sont établis par cette loi. A la vérité, une réduction des droits d'entrée sur les fontes et fers venant de l'étranger semblerait dans le commencement favoriser les consommateurs; mais bientôt, n'ayant plus d'usines
à fer, le Royaume de France se trouverait à la merci des étrangers pour l'acquisition de ce mé-
tal qui procure aux Etats le soc de la charrue, les armes, et tous les outils ou instruniens des arts. Troisième question : De la fonte-douce produite
en France. 3".question
Il nous reste à examiner la qtiestion qui consiste à savoir si la fonte-douce a fait , ou non des progrès en France, et si la fonte ,française reste, ou non, inférieure en qualité à la fonte d'Angleterre.
utéacia'
Après les détails dans lesquels nous sommes
fonte-douce. entrés au sujet des précédentes questions, il sera facile de répondre plus sommairement à celle-ci.
Les départemens qui correspondent à la Franche-Comté, à certaines 'parties de l'Alsace, du Nivernais, du Berry, du Périgord, et à la Normandie, produisent des fontes de fer, qui sont très-propres au moulage. Nous avons déjà re-
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DE LA FRANCE.
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marqué que , dans ces départemens , il se fabrique une quantité considérable d'objets en »nte moulée. Dès l'aimée 1819 , il fut constaté, par le Jury central de l'Exposition des produits de l'industrie française , que la préparation et l'emploi de la fonte-douce avaient fait, en France,
des progrès notables depuis l'année 1806 , époque de la précédente Exposition. Dans le Rapport imprimé, de 1819, sur les produits métallurgiques,: nous lisons ce qui suit «Si l'on compare les objets en fonte moulée, que réunit l'Exposition de 1819 , avec ceux qui furent exposés en 18o6, on reconnaît d'un coupd'oeil les progrès qu'a faits cette branche d'industrie.» Le Jury central distingua principalement des outils , des clous, des pièces de machines, des ustensiles de ménage, en fonte-douce, objets dont le mérite avait déjà été couronné par la Société (l'encouragement, des vases en fonte de fer émaillés intérieurement , des fourneaux, braisières et autres objets habilement exécutés em. fonte moulée, des mortiers en fonte de fer tournés et polis, des socs de charrue et des roués en fonte de fer, enfin divers autres ouvrages et us-, tensiles de la même matière. ( Foyez mon Rapport , au Jury central, de i 8 I 9, imprimé séparément comme extrait des Annales des Mines. Paris, 1820, pag. 33 et 77.) En 1825, le Jury central de l'Exposition constata que la fabrication de la fonte-douce avait fait, en France, de nouveaux progrès. On distingua, par (les récompenses , divers produits en fonte-douce et malléable qui se laissait limer, buriner, tarauder et travailler au tour, et qui pre_