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SUR LES USINES A EER
56 FannuEs
PROPBdTA1RES:
MM. Risler frères et Dixon. A Cernay ( Haut-Rhin). Fourcharnbault (Nièvre). Mar tin et Compagnie. Saint-Étienne ( Loire ). Sagnard, Menou ei,Compe. Bourry et plusieurs autres. Lyon, Frère-Jean. 'Vienne ( Isère ).
Sans parler de quelques autres établissemens du même genre, on voit qu'il existe, en France, au .:moins cinquante fonderies distinctes, non pourvues de hauts-fourneaux et appartenant à des particuliers. Parmi ces établissemens, celui de Charenton, l'un des plus considérables, emploie seul 15.000 quintaux métriques de fonte, annuellement ;
Chaillot n'en consomme pas moins ; plusieurs autres approchent de cette quantité ; la fonderie de Fourchambault et celle d'Arras en emploient, chaCime, 5 à 6 mille quintaux métriques; d'autres, parmi les moindres, en consomment Loo() quin
taux métriques par année. Ainsi, l'on peut estimer que ces cinquante fonderies distinctes emploient annuellement ioo.000 quintaux métriques de fonte de fer. Quant aux fonderies distinctes qui appartiennent au Gouvernement, les principales sont situées à Nevers, ,à Toulon, à Rochefort et à Brest. Lorsque la fonderie royale de Nevers travaillait encore pour les particuliers, elle tirait annuellement du département du Cher 2o.000 quintaux métriques de fonte brute; mais, depuis l'année 1822, cet établissement ne travaillant plus que pour le service de la Marine, sa consommation annuelle en fonte ne s'élève pas au-dessus de 3 à 4 mille quintaux métriques. On peut admettre
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DE LA .FRANCE
qu'aujourd'hui, pour toutes .les fonderies distinctes qui appartiennent au Gouvernement cette consommation n'excède pas 10.000 quintaux métriques par année. D'après les données qui précèdeie, on. est porté à penser qu'au total de fonte moulée qui provient directement des hauts-fourneaux, par le moyen des ateliers de moulerie établis dans leur mét. , 173.o98 voisinage, ci il convient d'ajouter, pour les
fonderies non pourvues de
hauts-fourneaux, les quantités ci-après, savoir Pour les fonderies des particuliers. . 100.000 qx. mét. Pour les fonderies royales.. . . 10.000 .
TOTAL.
.
283.o98 g'. mét.
Tel est le nombre qui paraît représenter,avee une exactitude suffisante, la quantité de. fonte moulée que l'on fabrique annuellement en France,
soit auprès des hauts - fourneaux, soit dans les .fonderies distinctes, c'est-à-dire non pourvues de hauts-fourneaux. Soustrayons ce nombre, du total sus-énoncé de
fonte brute, tant indigène qu'importée et vieille
fonte, total qui est de. . ci, à soustraire
r.734.1 o8 q'. mét. 283.098
RESTE
1 451.0I o cf. mét.
.
Ce reste est la quantité de fonte brute, que l'on
emploie annuellement, en France, pour fabri,