Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 149]

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Silicium . Tantale

Bore Carbone

.

hydrogène.

Azote Oxigène

S oufrâ, Chlore-TI

Fluor'

Molybdène Chrome Tungstène

Titane Osmium Rhodium Iridium Or Croïcoly tes Platine Palladium Cuivre Nickel Fer Cobalt Urane

Iode Gazolites Sélénium Tellure Phosphore Arsenic Antimoine. Etain Zinc Cadmium Bismuth Mercure Leucolites Argent Plomb Soude Potasse 'Lithium Barium

28f cielle, en y voyani placés, à côté l'un de l'autre, parce qu'ils sont gazeux, trois des corps les plus différens : l'oxigène , l'azote et l'hydrogène. La preuve que ce système est artificiel, c'est qu'on MINÉRALOG I QUE.

SUR LE SYSTÈME

Manganèse

Cérium

Zirconium Aluminiurr

Beryllium Yttrium Magnésium Calcium

Strontium.

Cette classification est basée sur deux carac-

tères : lu. la volatilité des corps par eux-mêmes,

ou avec le chlore ou le fluor ; ceux qui appari,. tiennent à cette classe sont appelés gcçzolytes; 2 °. la couleur des combinaisons oxidées : les incolores sont appelées leucolytes; les colorées, crokolytes. La classification de M. Ampère est très-intéressante, en ce qu'elle présente un parallèle des corps simples, envisagés sous un certain point de vue; mais elle n'est pas assez indépendante de toute spécialité dans la manière de voir, pour pouvoir être adoptée comme base d'une, ordonnance scientifique de ces corps;, ,ne faut pas d'ailleurs une grande connaissance de leprs caractères. pour trouver que la jonction des extrémités de la série est touta-fait artiti,-

,

peut en faire plusieurs de ce genre également intéressans , par les rapprochemens qu'ils présen-

teront entre les corps, mais où ils seront différemment rangés. Qu'on prenne, par exemple, pour bases, l'infusibilité et la saveur des oxides ou de leurs combinaisons. De même que dans le système qu'on vient de citer, on avait groupé les corps, d'après leur état gazeux, on peut, dans celui-ci, les grouper d'après leur moindre degré de fusibilité, et former ensuite la série de manière qu'on passe de la saveur acide à l'astringente, puis à la douce, à l'amère, à la salée, et enfin à l'alcaline ; mais de pareilles méthodes ne s'élèvent pas à la hauteur scientifique, et se bornent à offrir des rapprochemens intéressans, au lieu d'établir une base convenable pour la classification des corps. Pour établir un bon système minéralogique, il faut, ce me semble, trouver une méthode qui

soit dégagée de points de vue particuliers, et conséquemment fondée sur des bases solides.

Quoiqu'il soit certain que sans chercher positivement ce but, on y sera toujours conduit par la variation continuelle des manières de voir particulières, il n'en est pas moins désirable de l'atteindre promptement. Voici encore un point sur lequel le système de M. Beudant diffère essentiellement de celui que nous venons d'exposer. L'élément le plus électro.-négatif, celui qui domine parmi les par-