Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 54]

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106 ANALYSES DE PRODUITS MÉTALLURGIQUES.

pacte , à cassure conchoïde , luisante, d'un rouge foncé et opaque. Elle contient Silice

o,254

Oxide de plomb.. . . . Protoxide de cuivre . op.6o Protoxide de fer. . . . o,o38 Protox . de manganèse . o,o 6

Alumine. .

. .

.

0,022

L'opération du raffinage du cuivre a évidemdemment pour but et pour effet de séparer tous les métaux étrangers par la scorification ; mais l'expérience a appris que cette condition ne suffit

pas pour que le cuivre soit parfaitement malléable : aussi, après qu'il a été raffiné, lui fait-on subir encore une autre opération, qu'on exécute différemment dans chaque usine , et dont on fait par-tout un secret. On sait cependant qu'elle consiste à chauffer le cuivre fondu avec du charbon et à le tenir ensuite au contact de l'air pendant

un certain temps. Le charbon est évidemment employé pour revivifier le protoxide de cuivre dont le cuivre métallique reste imprégné, même après qu'il a été mis en pleine fusion (1) ; mais on ne sait pas encore bien pourquoi il est néces' saire de laisser ensuite le bain métallique en contact avec l'air pendant un certain temps : cepen-

dant tout nous porte à croire que c'est pour détruire une certaine quantité de carbone qui se com-

bine avec le cuivre et qui lui donné de l'aigreur. (1) Le cuivre se comporte avec son oxide comme le plomb avec la litbarge. J'ai:fait voir (Ain. des Mines t. 5, p. 34o) que le plomb à demi-coupellé s'imbibe de litharge et devient terne et cassant, niais qu'il reprend son éclat et sa ductilité lorsqu'on le fond avec, le contact du charbon.

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DESCRIPTION

D'un procédé inventé par M. Chapman; de Frhitby pour briller la fumée dans les fourneaux des machines à vapeur et autres. (Extrait des Transactions de la Société d'Encouragement de Londres pour l'année 1824, )

ON sait que pour alimenter la combustion dans les fourneaux des machines à vapeur, des brasseries, etc., il faut laisser arriver sur le combustible de l'air atmosphérique, qui, en se combinant avec la fumée, remplace l'oxigène con-. sumé. On sait également que si cet air ne passe pas directement sur le combustible incandescent, il tend à refroidir le fond de la chaudière et retarde ainsi la production de la vapeur. Pour remédier à cet inconvénient, les fourneaux fumivores ordinaires sont disposés de manière que l'air passe en partie sous le cendrier et en partie derrière l'âtre du foyer ; mais comme il est pas suffisamment échauffé, les conditions 'Voulues ne sont qu'imparfaitement remplies. Les perfectionnemens imaginés par M. Chapman ont pour objet d'échauffer l'air avant qu'il arrive dans le foyer. Pour cet effet, la grille est composée de barres creuses sur toute leur longueur, formant une série de tuyaux parallèles qui ouvrent dans deux boites ou réservoirs, l'une placée en avant, l'autre au fond de la grille. La boite antérieure, établie directement au-dessous

de la porte du foyer, est munie d'un registre, qu'on ouvre ou qu'on ferme à volonté. L'autre