Annales des Mines (1826, série 1, volume 12) [Image 272]

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MINE D'AIXN

d'une manière qui en une foule d'endroits , et enfin on ne peut rene laisse rien à désirer ; le torrent , que lorsque les monter le ravin par année eaux sont basses, et cela n'a lien chaque court. D'où que pendant un laps de temps assez du il suit qu'à l'exception; soit des propriétaires sol , soit des travailleurs qui vont annuellement faucher l'herbe épaisse de pelouses qui, d'espace rives, soit des beren espace, bordent les deux conduisent quelgers, qui à certaines époques y n'avait eu jusqu'à ques têtes de bétail, personne donner présent de motif bien déterminant pour se ravin. la peine de parcourir lequ'antérieurement à mon Il parait cependant travail, un petit nombre 'de minéralogistes avaient siliceuse en place ; mais vu la prétendue brèche attachant peu d'importance à cette observation, aucun ne l'avait publié, et je n'ai pu en avoir méconnaissance lorsque j'ai fait imprimer mon moire. que la préDarp; ce mémoire j'ai établi, sulfureuse. du Monttendue brèche siliceuse-et riche minerai d'alun , anaDore constituait un d'après les obde la Tolfa

2.. que logue à celui moi et conservations faites anciennement par conformes firmées par M. Ramond (observations (l'ailleurs à l'opinion commune des minéralogisgisement tes ), elle avait incontestablement- son le gîte dans le petit vallon de la Craie ; S.. que ni dans n'était situé ni dans la partie supérieuregîte était la partie inférieure du ravin; 40. que ce , c'est-à-dire compris dans la -région moyenneverticale n'exdans une étendue dont la hauteur probable cédait pas 15o mètres ; 50. qu'il était d'après tous les indices, comme d'après la théorie

DU MONT-DORE

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que j'ai donnée de l'origine des minerais d'alun existant dans les volcans éteints démantelés, que ceri .ite était considérable et constituait une mine exploitable ; 6.. qu'indépendamment de la brèche, il y avait lieu d'espérer qu'on y trouverait d'autres minerais d'une qualité peut-être supérieure; 7°. qu'en appliquant le procédé qui est suivi à la Tolfa pour l'extraction de l'alun de Rome, on obtiendrait de l'alun aussi

enfin , qu'a raison des circonstances pur; 8'. locales

l'exploitation serait facile, puisqu'on pourrait extraire, s'il en était besoin, par galeries ; se débarrasser des déblais au moyen du torrent ; alimenter l'usine avec des très- pures et obtenir la main-d'oeuvre eteaux le combustible à un prix peu élevé. On voit qu'il ne restait à faire qu'une naissance pour vérifier, i. quelle était lareconposition précise de la brèche dans la région moyenne du ravin ; 2.. si elle constituait effectivement un gîte exploitable ; 3.. si elle était accompagnée d'autres minerais. Il est évident (l'ailleurs que cette reconnaissance devait exiger des fouilles dans le cas on le terrain n'aurait pas été naturellement découvert sur une étendue suffisante. Dans tout état de cause, cette reconnaissance et ces fouilles ne pouvaient être faites convenablement que par un homme de l'art. En effet , les mines d'alun des terrains volcaniques démantelés se présentent en gisemens souvent anomaux ou peu faciles à définir, et la connaissance des minerais qui en proviennent est familière à la plupart des minéralogistes. Onpeu se rappellera que les minéralogistes ont eu, pendant 20 ans, la prétendue brèche siliceuse entre les