Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 243]

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SU. LA LIQUATIOk.

SUR LA Li ou .4,Tiort.

J'ai trouvé dans cinq pièces ressuées ( darrlinge) dans la. même opération i ,

3

g

4

suage. Les pains liquatés contenant toujours plus de plomb que l'alliage en proportions définies

5

Cuivre. 0,837-o,856----9,834-o,872-0,906

Plomb, 0,263-0,244---0,266--0,228-0,094;

d'où l'on voit qu'elles ne constituent pas un alliage en proportions définies.

J'ai soumis à l'analyse huit échantillons de

l'alliage oxidé , recueillis pendant le cours des trois dernières périodes du ressuage : je les ai trouvés composés comme il suit 2'. période.

3'. période. 3

3

Oxide de plomb. 0,842 0,785 0,765 0,798 0,851 0,812 0,789 0,77. Prot. de cuivre.. 0,041 0,079 0,079 0,051 0,041 0,043 0,063 0,076 Protox. de fer.... o,004 o,005 o,005 o,004 0,003 0,003 0,005 o,003 Alumine 0,011 0,017 0,018 0,012 0,010 0,012 0,018 o,o/8 1 Silice 0,102 0,114 o,133 0,135 0,095 0,1 30 0,125 0,132 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000

On voit que foxide de plomb est la matière dominante des alliages oxidés , et que la proportion de cet oxide va en -diminuant du commencement à la fin de la deuxième et de la quatrième période ; tandis qu'il va en augmentant du com-

mencement à la fin de la troisième période la silice et l'alumine proviennent indubitablement de l'argile dont sont construits les bancs du fourneau. L'argent est entraîné avecie plomb dans l'alliage

oxidé, et la quantité que les pièces ressuées

qui se forme à /a température de la liquation

une partie du métal excédant s'écoule aussitôt que

la chaleur est arrivée à un certain terme (première période ). Quand on ouvre les éveils, molécules de plomb qui se trouvent à la surface des pains s'oxident et se fondent, en entraînant avec elles l'argent qu'elles contiennent et une certaine quantité d'oxidule de cuivre qui se forme en même temps; les molécules de plomb,pxidees

4e. période. 2

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retiennent est proportionnelle à la quantité de plomb qui y reste. Voici ce qui se passe dans l'opération du res-

sont remplacées par d'autres qui se rendent de l'intérieur des masses à la surface (deuxième période). Comme l'oxidation marche plus vite que les transports intérieurs des molécules de plomb, il arrive un moment où il faut diminuer le contact de l'air (troisième période) pour éviter l'oxidation d'une trop grande quantité de cuivre, et

pour que l'homogénéité des pains puisse se rétablir. -Quand les molécules de plomb concentrées d'abord an centre de ces pains , se sont réparties uniformément dans toute la masse ou ()livre de nouveau les éveils, et une quatrième période semblable à la deuxième recommence. Il est probable que. par une cinquième et une sixième période analogues aux troisième et quatrième , on parviendrait à séparer presque tout le plomb et par conséquent presque tout l'argent de l'alliage ; mais il parait que les raisons d'économie empêchent de répéter ces opérations. On pouvait Croire que l'oxide de cuivre qui se trouve dans l'oxide de plomb résultait de