Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 75]

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MACHINES A VAPEUR

A HAUTE PRESSION.

SECONDE INSTRUCTION

L'épreuve de la chaudière n'aura lieu qu'après l'ajustement des deux rondelles. Cet, ajustement sera précédé des

Relative à l'exécution de l'ordonnance royale du 29 octobre 1823, sur les 'machines à vapeur ou sur celles dans lesquelles la force élastique de

la vapeur fait équilibre à plus de deux at-

mosphères, lors même qu'elles brilleraient empiétement leur filmée. L'ordennance royale du 29 octobre 1823 a-Statué qu'à l'avenir aucune chaudière de machine â-vapeur à haute pression ne pourrait être mise dans le commerce (et à plus forte raison employée ) qu'autant qu'elle serait munie de deux soupapes et de deux rondelles de métal fusible , et qu'après:.a.voir été éprouvée à l'aide d'une presse hydrau_

liquet timbrée après l'épreuve.

,.Le.febricant de chaudières et de machines à haute pres-

sion ileatita des chaudières à faire vérifier, éprouver et timbeor, ,:a'çlreSsera une demande au Préfet, qui la transmettra immédiatement à l'Ingénieur des mines , s'il réside dans le,département ; et, dans le cas contraire , à l'Ingénie.« ,des ponts et .chaussées qui doit le suppléer. ( Art. 7 de l'ordonnance.) Le Préfet veillera à ce que les opérations se fassent claire le plus court délai possible , afin qu'il n'en puisse

résulter aucun inconvénient pour les besoins du commerce et de l'industrie. L'Ingénieur vérifiera d'abord si les dimensions des deux soupapes sont, telles que le jeu de l'une d'elles puisse suffire au dégagement de la vapeur, dans le cas où la vapeur acquerrait une trop 'grande tension. Il vérifiera de même si les orifices dans lesquels les deux rondelles de Métal fusible devront être encastrées ont lesdiamètres convenables ; savoir Pour la première , un diamètre au moins égal à celui de l'une des deux soupapes ; Pour la seconde, un diamètre double. Il reconnaîtra en même temps si la position de ces orifices est telle que les rondelles puissent remplir leur destination.

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opérations suivantes

L'Ingénieur déterminera, d'après la table çi.ijointe , le degré de fusibilité du métal dont chaque rondelle devra être faite. Il vérifiera ensuite si le métal dont on se propose de fabriquer chaque rondelle est doué de la fusibilité requise. Cette vérification pourra avoir lieu de deux manières: 10. Si le métal a été préparé par le fabricant de chaudières ou de machines, l'Ingénieur procédera à l'essai des deux espèces de lingots qui devront fournir la matière des rondelles, en employant le mécanisme dont le fabricant fait lui-même usage, mais après en avoir vérifié l'exactitude

2°. Si le fabricant de chaudières ou de machines veut employer du métal fusible acheté dans le commerce, l'Ingénieur n'aura qu'à constater si les deux lingots portent le timbre légal annonçant le degré de leur fusibilité , c'està-dire, si chacun d'eux est marqué du timbre qui a dû y être apposé par PIngénieur des mines commis pour faire ces sortes d'essais dans la manufàcture même du métal fusible; ce timbre sera le même que celui dont il est parlé dans le paragraphe ci-dessous.

L'Ingénieur ayant acquis la certitude que les lingots sont composés , l'un de métal fondant à mo degrés centigrades au-dessus de la température que la vapeur aura habituellement clans la chaudière, et l'autre de métal fondant à 20 degrés centigrades au-dessus de la même température, fera couler en sa présence les deux rondelles, et il apposera à chacune d'elles un timbre octogone portant la légende Ponts et chaussées et Mines , au milieu de l'empreinte duquel il fera immédiatement graver, sous ses yeux, le degré de fusibilité des rondelles. Les rondelles.seront ensuite ajustées à la chaudière.

Dans le cas où le fabricant de machines se serait procuré des rondelles toutes faites, et qui auraient déjà été. essayées et timbrées dans le lieu de leur fabrication, l'In génieur n'aura d'autre soin à prendre que de vérifier.