Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 41]

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FROTTEMENT DANS LES MACHINES.

bois jusqu'à ce que le mélange soit parfait ; on ajoute encore la seconde poignée de poussière de plombagine, et l'on agite pour arriver à un mélange complet. On retire alors le vase de dessus le feu, en continuant de remuer ce qu'il contient jusqu'à son entier refroidissement.

SUR le traitement métallurgique des alliages de 'cuivre et d'argent.

Usage. - Cette composition est appliquée

l'un de l'autre. En effet, la théorie suggère l'idée d'un grand nombre de moyens fort simples qui paraîtraient devoir cbnduire au but ; cependant il n'en est pas ainsi. La plupart de ces moyens ont été essayés sans succès: ceux qu'on est obligé (l'employer sont longs, compliqués et dispendieux, et il est certain que la séparation de l'argent d'avec le cuivre est une des opérations métallur-

sans être chauffée, et à l'aide d'un pinceau, sur les tourillons, les dents des roues , etc.; il suffit ordinairement de graisser ainsi toutes les vingtquatre heures. Résultats. - Les machines employées à une affinerie (le fer, un petit fourneau anglais pour refondre la fonte et une aiguiserie , coûtaient en huile, suif et poix minérale consommés, dans chaque semaine, 6 fi. ug kr. Depuis qu'on a remplacé ces matières par la composition indiquée ci-dessus, la dépense n'est plus que d'un fi. 38 kr. Il suffit de deux livres de ce mélange pour l'affinerie, autant pour le service du fourneau, et une livre pour l'aiguiserie. L'économie qui peut résulter de l'usage de la composition que nous avons indiquée n'est point à négliger dans les usines où il y a beaucoup de machines,

Par M. P. BERTHIER.

IL semble, au premier aperçu, que rien ne soit plus facile que de séparer le cuivre et l'argent

giques les plus embarrassantes. J'ai fait, à ce sujet,

un grand nombre d'expériences de laboratoire, qui montrent à quoi tient la difficulté de cette opération, et qui sont propres à faire apprécier le mérite relatif des différens moyens que l'on a proposés et quelques autres que j'ai cru pouvoir tenter. Je vais faire connaître ces expériences et les observations qui en sont la conséquence, en examinant successivement les procédés qui sont à nia connaissance. Comme mon intention n'est pas de donner les détails techniques de ces procédés, je m'étendrai plus ou moins sur chacun d'eux, selon que cela conviendra au but que je me propose. 10. La coupellation avec le plomb est -1111 moyen

extrêmement ingénieux de séparer le'Cifivre de l'argent. Les anciens le connaissaient, et il paraît même qu'ils n'en avaient pas d'autres. Ce moyen est simple, et ne présente aucune difficulté dans

l'exécution. A la rigueur, on peut l'employer, Tome X1 , 4e. livr:

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