Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 241]

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SUR QUELQUES PARTIES

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doit être classé géognostiquement entre les ter, rains jurassiques et la craie: M. de Humboldt (r) reconnaît des analogies entre la position'. géognostique du musehelkaM d'Allemagne et celle du Lias d'Angleterre ; mais se fondant principalement sur les observations récentes de MM. de Schmitz et Bond, il regarde comme un fait constant que les calcaires du Jura (dont les couches inférieures sont analogues au Lias) reposent, en Allemagne, sur le quadersandstein, et qu'ils constituent par conséquent mie formation distincte , postérieure à celle du muschelicalk.

M. Keferstein , dans le premier volume de son

ouvrage périodique sur la géologie de l'Alle-

magne (2), avait indiqué aussi comme identiques le muschelkaM et le calcaire à gryphées ; mais, depuis, il a été conduit par des observations nouvelles à présenter ces deux terrains comme appartenant à deux formations distinctes, entre lesquelles il place une formation marneuse considérable; qui renferme des couches de grès ainsi que du gypse , et qui correspond aux terrains désignés sous les noms de Keuper dans le pays de Cobourg, de Lebedies dans le Würtemberg, comme aux marnes irisées de M. Charbaut. Audessus du calcaire à gryphées-, M. Keferstein in-

dique un autre terrain de grès , qu'il nomme

grès du Lias (lias Sandstein), qui alterne avec des

couches marneuses de la même formation, et renferme du fer argileux et de la bouille; puis le Essai géopzostique S117. Io gisement des roches, par

M. de Humboldt. p. 277, 279, 280 et suiv.

Tentschlanii keo,9,-nostisch-geologisch dargestellt, etc.

-von Ch. Kefërstein, ter. vol. , autres. ( Weimar, 1821. )

fivr. , pag. 62 , 95 et

DE LA BOURCOGNE.

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véritable quadersandstein du nord de l'Allemagne, de la Bohème et de la Silésie ; puis le calcaire du Jura, oolithique, ou conchoïde, on magnésien (11Otz Dolomit), qui passe souvent à la craie tufeau. Il pense que tous ces calcaires blancs

du Jura appartiennent aux assises inférieures de la grande formation crayeuse (1). Dans un aussi grand nombre de documens iacertitude instructifs, nous ne trouvons aucune indication de le'r cl"de terrains semblables aux terrains d'arkose et sificati"' de lumachelle de Bourgogne, et presque aucun fait analogue à ceux qui caractérisent les mêmes terrains; et en ce qui concerne la classification du calcaire à gryphées et des autres terrains du Jura, au milieu d'avis aussi différens, soutenus d'autorités aussi imposantes, d serait difficile de se former une opinion autre que celle qui s'appuierait sur des observations qu'on aurait faites soi-même. Dans un ,Iperçu géognostique des terrains, imprimé en 1819, distinguant dans les calcaires du Jura plusieurs formations, j'ai indiqué ces formations, d'après les idées les plus généralement reçues à cette époque, comme devant probableruent être rapportées, savoir : l'inférieure ou celle du calcaire à gryphi tes au calcaire secondaire les' plus ancien; la supérieure, ou celle du calcaire à couleurs pâles et à cassure conchoïde, au mu) Ibid. , 3e. voL,1re livr., pages 85, 89 et suivantes. ( Weimar 1824. ) Cette classification se retrouve, développée et appuyée d'observations détaillées, dans deux mémoires de M. Keferstein, qui sont insérés dans la 2e. livr.du me U e vol.(«W eima].-

825), ainsi que dans ses Tabellen über die vete/client-1e Geogno,sie (Halle 1825 ). Ces deux derniers ouvrageSxe tue sont parvenus que pendant l'impression de mon travail.