Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 129]

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SUR QUELQUES PARTIES

DE LA BOURGONE.

caractère particulier, en ce qu'elle renferme, dans

cassure transversale ; 5". d'une roche à pâte dure, à cassure fine, et d'un gris verdâtre, renfermant des grains ou cristaux de feldspath et de quarz , qui lui donnent l'aspect porphyrique, et cloisonnée de nombreuses fissures ferrugineuses ou cal-

sa partie inférieure, des couches ou plutôt des

amas aplatis de gypse, qui sont exploités comme

pierre à plâtre. On distingue à Mêmont cinq

de ces couches gypseuses, qui ont, en tout, qua-

tre mètres d'épaisseur, qui sont séparées par

caires. La pâte de cette roche semble passer à celle de certaines variétés de Parkose du Morvan; 4°. de grès ou psammite friable, d'un jaune rougeâtre sale, qui renferme quelques impres-

des couches d'argiles ou de marnes noires, verdâtres ou rougeâtres, souvent recouvertes d'efflorescences jaunes, et entremêlées de lits et de veinules de chaux sulfatée blanche, fibreuse. Le gypse des gîtes exploités est gris ou rougeâtre, et souillé (l'argile; les parties pures et blanches y sont assez rares. Sur le gypse sont des couches d'argiles et de marnes rougeâtres, sableuses et

plus ou moins calcaires, assez semblables à quelques grès bigarrés de Thuringe, puis des marnes schisteuses, noires, fissiles et friables, con-

tenant des veinules et des cristaux de chaux sulfatée, contenant aussi des paillettes de mica. On y remarque des impressions de petites coquilles

peu distinctes, dont beaucoup cependant paraissent être des avicoles, et une grande quantité d'autres petites empreintes tout-à-fait indéterminables. Dans ce terrain argileux et marneux , dont l'épaisseur est au moins de vingt mètres , se présentent des couches subordonLumachelle nées r). de véritable lumachelle semblable à i]

celle de l'Auxois ; 2°. de marnes solides d'un gris verdâtre ou d'un jaune isabelle rougeâtre : cette bordonnées.dernière variété est souvent pénétrée de fissures et autres couches su-

et de crevasses irrégulières, tapissées de petits cristaux calcaires, ou bien elle semble avoir été remplie de petites coquilles bivalves , presque méconnaissables, dont la place est quelquefois pénétrée d'une infiltration spathique, qui donne à la roche un chatoiement remarquable dans sa

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sions de coquilles, et présente en outre, à la surface de -ses lits, une foule d'impressions cylindroïdes, striées tranversalement , analogues à celles de Les Davrées, et qui paraissent appartenir à des zoophytes indéterminables. Au-dessus de toutes les couches argileuses, on trouve une couche de la roche chatoyante que j'ai indiquée à Remilly, et pour laquelle j'ai proposé le nom de psammite spathique; puis 3 ou 4 mètres de psammites friables , avec coquilles et impressions de zoophytes, semblables à celles des couches inférieures ; puis le calcaire à gry- cakaii.e à phites, qui se présente en escarpemens assez éle- gryPhites. vés sur les deux bords de la vallée. Ce sont ces

escarpemens qui forment, à la naissance de la vallée, la cascade du Pissou que M. Leschevin

décrite. On observe, à la partie inférieure de la cascade, des couches marneuses brunes, tapissées d'efflorescences cristallines qui paraissent être du sulfate de magnésie. Dans le calcaire à gryphites de Mêmont, j'ai trouvé, outre la gryphée arquée, une coquille très-analogue au mya intermedia de Sowerby.

A une lieue au nord-est de Mèrnoiit , dans la

vallée de 'Malain , entre ce dernier village et ce-

lui de Baume-la-Roche

,

se montre au jour le

mmain.