Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 117]

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SUR QUELQUES pkrerirs

d'Hellancourt avait observé, en 1785, la lumachelle sur la route de Lyon, près de Sainte-Magnance , à trois lieues à l'est d'Avalon , et publié son observation, en 1796, dans le Journal des mines. La lumachelle reconnue par M. Lefebvre était d'abord en plaques dans une argile grise ou blanchâtre, comme je l'ai vue au plateau des Chaumes ; mais au-dessous de cette argile elle formait des couches de plusieurs pieds d'épaisseur, pénétrées d'oxide de fer et renfermant de la galène. M. Lefebvre n'a pas reconnu le terrain

,

auquel laiumachelle était superposée, ni celui qui la recouvrait; il l'indique seulement comme étant ° à peu de distance du granite. M. Leschevin a cité dans son mémoire l'observation de M. Lefebvre, mais en rapportant cette lumachelle aux terrains supérieurs au calcaire à gryphites. Ce n'est pas ici le lieu de discuter cette opinion ; je me bor

lierai à dire que j'ai aperçu aussi à Sainte-Magnance et la lumachelle et rarkose , mais sans avoir le temps de chercher à observer les su-

perpositions qu'on y trouverait peut-être facilement. De l'autre côté, ou à l'ouest d'Avalon le sol 'Indices enlid°gues à végétal qui recouvre le plateau de la Morlande, l'ouest sur la rive droite du Cousin , empêche de recond'Avalon. naître l'endroit où l'arkose (qui forme le sommet des escarpemens et la partie de la surface du plateau qui en est la plus voisine) est en contact avec le calcaire à gryphites, que l'on voit par-tout constituant le sol quand on s'avance un peu vers le nord. Près de l'endroit où doit être la limite des deux terrains , on retrouve l'argile à la surface du sol :on l'exploite comme terre à foulon.

22t En suivant la rive- cirai! e du Cousin , au-desDE LA BOURGOGNE.

sous du moulin de Pont-Aubert ( où j'ai indi-

qué la superposition en corniche de Parlcose au granite ) jusqu'à la papeterie du Vault , au moment où le terrain d'arlcose disparaît en s'enfonçant sous le sol de la vallée qui s'élargit, on aperçoit quelques tranches de couches de lumachelle ;

mais elles se montrent trop peu pour qu'on

puisse déterminer si elles appartiennent à une roche en place. Un peu plus loin, dans la vallée, le sol est formé de calcaire à gryphites. Sur la rive gauche du Cousin, les roches cris- Ponttallines cessent un quart de lieue plus haut. En Aubert, rive sortant du village de Pont-Aubert , sur la route gauche du de Vézelay, on trouve encore quelques rochers Cousin. de granite, mais ce sont les derniers : les montagnes granitiques restent au midi de la route, et Granite, leur limite se détourne ici , presque à angle droit de sa direction précédente, pour .courir vers le sud. En ce même endroit, et de l'autre côté de la route, un chemin creux, qui monte vers le nord,

arrive promptement au terrain calcaire mais avant d'y arriver, il met à découvert au moins une partie des roches qui sont situées entre le

calcaire et le granite (i). La première roche qu'on trouve, en quittant le Arkoses à granite, est un arlcose a pâte d un gris jaunâtre pâte calou bleuâtre, compacte ou celluleuse, renfermant caire. des parties siliceuses et d'autres qui paraissent intimement mélangées de silice et de calcaire d'autres, rudes au toucher comme la pâte (les trachytes , offrent, à la loupe, l'aspect d'un grès carié, parsemé de points ferrugineux, et foot une ,(I) Voyez Pl. VI,fig. 3.