Lettre écrite de La Rochelle dans laquelle il demande à Gillet plusieurs choses : examiner la succession de M. Vernois pour 1789 et obtenir pour lui la décharge de ce compte. Il transmet une note de son frère sur ce que l'état lui doit. Il n'a pas de nouvelles de ses possessions de Saint-Domingue. [[2]]

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& même de l'expérience de Mr Vernois dans ce genre de travail, mais il me paroit si compliqué, que je cois nécessaire de le faire examiné par quelqu'un d'éclairé, puisque je n'ai pu vérifier que les additions.

Permettés moi aussi de vous prier de vouloir bien conférer de ce dont il s'agit ainsi que des autres objets pour lesquels je suis venu souvent prendre votre avis avec le porteur de ce compte, Monsieur Seignette, membre du tribunal de cassation, mon ami & mon parent, homme distingué dans la connoissance ne peut que vous être agréable.

Si vous avés quelques éclaircissemens à demander à Mr Vernois, veuillés l'en faire prévenir & lui montrer ma lettre ; je suis certain qu'il sera charmé de l'examen que vous voudrés bien faire. Je ne vous envoye point sa minute parce qu'elle est très difficile à déchiffrer & que c'eut été un embaras de plus pour vous. Mais comme beaucoup d'affaires m'ont empêché depuis longtemps d'achever cette copie, j'ai encore à demander d'avoir la complaisance de vous occuper de cet objet le plutôt qu'il sera possible affin de ne pas le faire attendre davantage.

Je vous remet ci-joint une note de mon frère intitulée Recette générale des finances, par laquelle vous verrés qu'il estimoit en avril 1793 ue la nation lui devoit, tout intérêts compensés, environ 275 000#. Je vous prie de la lire ; ainsi que la lettre de Mr Vernois du 17 floréal an 2 qui contient un aperçu de ses opérations jusqu'à cette époque ;