Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 60]

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EXTRAITS DE JOURNACX. 3.

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approchant de l'égalité, et Celui du phosphore est à très-peu près double des autres.

Celui du charbon fait exception ; mais la combustion complète du charbon en acide carbonique parait difficile à faire : Rumford,inécontent de ses efforts, a renoncé à ses résultats pour opter entre ceux de Crawford et ceux de MM. Lavoisier et Laplace, qui diffèrent comme les nombres 4

et 5. Je n'ai pris ici le ton affirmatif que pour abréger le discours : je suis loin de regarder les approximations, dans les nombres rapportés, comme suffisantes, et les expériences comme assez nombreuses pour autoriser l'admission de la loi que

je suppose. Je ne présente donc cette note que comme un essai de rapprochemens qui pourraient x)eut-être attirer l'attention des physiciens.

8. Sur les facultés lumineuses et calorifiques du gaz

oleant , du gaz ,extrait du charbon de terre,

et du gaz que fournit la décomposition de l'huile;

par M. Brande. ( Transactions philosophiq. ) On produit pendant une heure une quantité de lumière égale à celle de Io bougies de 4 à 4 -

livre, en brûlant 2600 pouces cubes anglais de gaz olefiant. de gaz extrait de l'huile. 4875 . de gaz tiré du charbon de terre. 1319.o

Dans ses épreuves, M. Brande a brûlé les deux premiers gaz dans un appareil composé de 12 jets de de pouce disposés circulairement sur un anneau de 77-, de pouce de diamètre, et le dernier dans un appareil semblable , mais dont chaque jet avait de pouce et l'anneau -A-.

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Un mélange de 3 parties de gaz oléifiant et de partie de gaz ,hydrogène donne la même lumière que le gaz extrait de l'huile.

Un simple jet de gaz isolé donne beaucoup moins de lumière que le dixième des dix jets

réunis. Pour porter de 100 à ioo° de l'eau contenue dans un vase en cuivre de 5 pouces de diamètre sur 2 -1. pouces de profondeur, on a brûlé 870 pouces cubes anglais de gaz oléfiant. de gaz extrait de i5oo. . de gaz tiré du chaibon de terre. '2 I 90

'CÈtine 9. Sur la lampe à gaz hydrogène .;. Saint-Pétersboureàr'/U. Lamé, lettre écrite de Ingénieur des Mines. L'appareil à gaz hydrogène de M. Gay-Lussac a donné lieu à un briquet dont t'usage est fort répandu en Allemagne et en Russie. Dans ce briquet, le zinc n'est pas.soutenu par le haut comme dans l'appareil de M. Gay-Lussac ; mais posé sur

un support placé au fond du vase. M. le .gé-

néral de Bétancourt, qui a employé ses loisirs à en construire lui-même, a pris pour sup,port un trépied de plomb, ce métal n'étant pas attaquable par l'acide sulfurique. Lorsque l'on ouvre le robinet, le gaz s'échappe et l'acide monte et submerge le zinc, qui donne naissance à de nouveau gaz; aussitôt que le liquide touche le zinc, le plomb,

qui ne donnait auparavant aucun désagrément, fournit de tous côtés une grande quantité de petites bulles de gaz hydrogène, et plus que le zinc lui-même. Ce phénomène résulte .évidemment