Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 58]

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EXTRAITS DE JOURNAUX.

C ii I 1\1 i

mite au-delà de laquelle ils passent à l'état de vapeur malgré la compression, pour peu, que là capacité de l'appareil permette à la matière qutièdeis'étendre au-delà ,de son maximum de ' d ilatatioit-

j'ai introduit divers Pour itonstater ce fait' liquides' dans de petits_tubes de verre de 5 mil-limètrWde diamètre intérieur 'et de un milli.:mètre4épaisseur, fermés d'un bout, et qui l'ont été edsuite de l'autre au moyen de la flamme du -chàlumeau , puis j'ai chauffé graduellement ces tubes,aineeles ménagernerrs nécessaires. J'ai remarqué ln% .mesure que les liqueurs se sont dilatéeedete =mobilité est devenue de plus en plus grande';(e'qulaprès-avoir acquis un certain volume, ils se ',golfe 'tout-à-coup convertis en une les tubes vapeur nteerrient transparente, semblnietiuétre absolument :vids ; mais en les taiisaYiureïoidir un moment'ïl s'y est formé un nuage trèsliépais ,:aprèsAequel les liqueurs ont repas e

'pretnier.iétat.

J'ai détfeffminé les pressions qu'exercent féther,et l'alcOblaumoment où ils se réduisent suu;1?ltlOye,Il d'un 'tube CM

14344 vapeurs

Syrrheil dlent le ,coude était rempli de:Mercure ,

branches contenait une ceret;dour l'une taine quatdàé 4e liquide, et l'autre était remplie

d'air : j'ai calculé les pressions d'après les diminutions de volumese"Tair a éprouvées. l Pourdéterminer-le degré de chaleur, j'ai fait chaufferies tubes contenant les liquides dans un bain d'hUile où. était ,plongé - un thermomètre ,

de Réaurner à c,O,Ise4e,. de mercure. J'ai trouvé : 10quel'10#,..her est susceptible de se réduire en vapeurs dians. un espace moindre que .

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le double de son volume primitif, à la température de. 16o, et qu'à cet état de vaporisation il exerce une pression de 37 à 38 atmosphères dans le tube qui le contient 20. que l'alcool se réduit totalement en vapeur dans un espace un peu moindre que trois fois son volume primitif, à la température de 207°, et qu'à ce degré d'expansion il exerce dans le tube qui le renferme une pression de 119 atmosp hères.

L'eau chauffée dans les tubes de verre en altère tellement la transparence qu'on ne peut observer ce qui s'y passe. Il paraît, d'après cela, que, par une forte chaleur, ce liquide devient susceptible de décomposer le verre en s'emparant de son alcali ; ce qui donne lieu de penser qu'on pourrait peut-être obtenir quelques autres résultats intéressans, pour la chimie , en multipliant les applications de ce procédé de décomposition. Mais en ajoutant à l'eau mie petite quantité de -carbonate de soude,. le verre se trouble beaucoup -moins. Par ce moyen, j'ai pu m'assurer, quoique avec peine, à cause de la fréquente rupture des

tubes, qu'a une température peu différente de celle du zinc fondant, l'eau pourrait se réduire complètement en vapeur, dans un espace à-peu-près quadruple de son volume primitif'. On a remarqué que les tubes dans lesquels la 'matière liquide- n'avait pas tout-ii-fait l'espace nécessaire- pour atteindre la dilatation qui préne se brisaient pas cède sa réduction en vapeur' toujours aussitôt après que le liquide paraissait

avoir rempli complétement cet espace, et que l'explosion était, d'autant plus tardive que l'excé-

dant du liquide avait 'été moins -sensible. Ne

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